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SÉRIE CIGÉO - Épisode 2 : dans les coulisses du laboratoire de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs

Mélina Facchin // Crédit photo : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP - Mis à jour le . 1 min

Toute cette semaine, Europe 1 vous propose une nouvelle série autour d’un projet industriel hors norme et polémique : le projet Cigéo, à Bure dans la Meuse. Ce mardi, le laboratoire souterrain de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (ANDRA) situé juste à côté du site, ouvre ses portes, pour vous plonger dans une visite exceptionnelle des lieux. 

À quoi ressemblera le projet Cigéo ? Pendant une semaine, Europe 1 vous propose une nouvelle série autour d’un projet industriel hors norme et polémique. Pour comprendre comment seront construites les différentes galeries du projet, direction le laboratoire souterrain de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra), situé juste à côté du site. 

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Ce laboratoire est en fait une galerie de deux kilomètres de tunnels, construit à la même profondeur que Cigéo, soit 500 mètres sous la terre. Depuis 20 ans, des chercheurs ont étudié la roche argileuse et s'entraînent à construire le futur site de stockage de déchets radioactifs.

Un test grandeur nature

"L'objectif du laboratoire, c'était de tester différentes techniques de creusement, différentes façons de soutenir les galeries avec la réalisation d'ouvrages qui sont proches de ceux qu'on retrouvera dans le futur stockage", explique au micro d'Europe 1, Audrey Guillemenet, responsable communication de l’Andra. 

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Cela a notamment permis de tester les prototypes de colis, les boîtes dans lesquelles seront enfermés les déchets. "Pour les déchets les plus radioactifs, ils seront mélangés avec du verre puis coulés dans un fût en inox et enfin, on les placera dans des containers en acier, qui seront glissés les uns derrière les autres à l'intérieur des tunnels", poursuit-elle. 

Une sortie de la couche d'argile qui sera très lente

Ces matériaux vont toutefois se dégrader au fil des siècles, laissant s'échapper les déchets. Mais l'argile sera suffisamment épaisse pour freiner leur progression. "Les plus rapides vont mettre au moins 100.000 ans pour sortir de la couche d'argile", précise Audrey Guillemenet. 

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De quoi leur laisser du temps pour perdre en radioactivité et devenir inoffensifs.

 

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