Haut-Karabakh, Syrie, Iran, Liban... Au Moyen-Orient, les chrétiens d'Orient n'ont pas la tête à fêter Noël. Dans plusieurs pays de cette région du monde, leur situation est difficile pour plusieurs raisons, voire catastrophique. Si certains ont décidé de quitter leur région natale, comme par exemple dans le Haut-Karabakh, Monseigneur Pascal Gollnisch estime que leur disparition de ces territoires pourrait mener "à une guerre". "Si les chrétiens disparaissent du Moyen-Orient, ce sera la guerre, car ils sont des artisans de la paix", martèle au micro d'Europe Soir Week-end le directeur de l'association L'Œuvre d'Orient et prêtre du diocèse de Paris.
Un espoir à moyen et long terme
Mais avant d'en arriver à une telle situation, il reste "un signe d'espérance dans ces pays". Un espoir qui se joue à moyen et long terme, précise-t-il. "Il n'est pas possible que ces pays restent dans une situation de négation des droits de l'Homme et du conflit permanent. Ils vont avancer et les chrétiens sont les acteurs et les bénéficiaires de ces avancées."
Une "immense majorité des musulmans" veulent vivre auprès des chrétiens d'Orient
D'autant que les chrétiens d'Orient ne sont pas les seuls à vouloir continuer de vivre sur leurs terres ancestrales, à en croire Monseigneur Pascal Gollnisch. La cohabitation et le dialogue "sont voulus par de nombreux chrétiens et musulmans", affirme-t-il. Et d'abonder : "une immense majorité des musulmans au Moyen-Orient souhaitent que les chrétiens restent à leurs côtés."