La grève à la SNCF pendant trois jours. Seulement 4 trains sur 10 circuleront jusqu’à dimanche. Les chefs de bord réclament une hausse des salaires et des recrutements. En attendant, les voyageurs doivent s'organiser. Trois options s'offrent à eux : annuler leurs billets remboursés par la SNCF, demander un échange de billet en contactant la SNCF, ou changer de train par eux-mêmes. Problème pour cette dernière option, les prix ont flambé. Car le prix des billets n’est pas encadré par l’entreprise. Une double peine pour les clients.
Non seulement il y a moins de train, mais en plus le système de tarification ne change pas. C’est bien l’offre et la demande qui détermine le prix d’un billet. Alors forcément, depuis mercredi dernier, les prix explosent car il y a peu de trains disponibles.
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"Ils s'en mettent plein les poches"
À la mi-septembre, Clément avait réservé un aller-retour Montpellier-Paris pour 54 euros, il a dû payer un nouveau billet aller à 125 euros. "On a l'impression qu'ils se gavent parce qu'ils savent très bien que les personnes n'ont pas d'autres choix et qu'elles doivent absolument aller sur Paris. Pour mon cas, j'ai l'impression qu'ils s'en mettent plein les poches. Pour ça, on est pris en otage vu que nous avons que deux solutions. Soit on annule notre voyage, soit on paye plus cher quelque chose qu'on avait déjà", souligne-t-il.
Pour la SNCF, c’est au client d’identifier les prix plafonnés, ce qui implique d’être détenteur d’une carte Avantage, ou de repérer les bons plans. Pour un trajet Marseille-Paris par exemple, un train de nuit coûtera 70 euros.