Plusieurs horaires de train ont été modifiés cette semaine. Des ajustements de routine effectués deux fois par an par la SNCF mais dénoncés, cette fois-ci, par de nombreux usagers, qui déplorent des mauvaises surprises.
Dans toutes les régions, des collectifs d'usagers se mobilisent. En cause, la suppression de plusieurs TGV entre Valence et Lyon, la fin des TGV entre Marseille et Annecy, ou la baisse des trains entre Caen et Rennes. Des trains ont notamment été supprimés le dimanche soir et le lundi matin, ce qui impacte les scolaires.
"Un vrai scandale". Certains trains ont en outre été remplacés par des bus, regrette Philippe Denolle président d'un collectif d'usagers en Normandie. "Personne ne comprend pourquoi avoir mis 130 millions d'euros de travaux pour supprimer les trains" déplore-t-il. "Les gens sont obligés de se rendre se rendre dans des gares routières, alors que normalement c'est des gares ferroviaires. Et il faut savoir que ces bus, quand ils font, mettons, Coutances-Rennes ou Saint-Lô-Rennes, reviennent vides. Dans la journée, on va avoir 1162 km de bus sur les routes, dont 500 km pratiquement à vide. C'est un vrai scandale."
Concernant les TGV, la SNCF répond affecter les moyens là où la demande est là plus forte. En optimisant les taux d'occupation, la compagnie table sur 3 millions de voyageurs en plus sur ses lignes l'an prochain. Cela passera notamment par l'extension de l'offre low-cost Ouigo, avec davantage de trains en direction de Marseille, de Nice, ou encore de la gare de Lille-Flandres.