Ils transportent 24 millions de voyageurs chaque année et soufflent leurs 10 bougies ce jeudi 4 mai. Les trains Ouigo ont toujours du succès et la SNCF compte doubler le nombre. L'entreprise ferroviaire souhaite également construire de nouvelles liaisons, vers Quimper ou encore Perpignan. Ces TGV low cost se sont même récemment étendus sur le territoire européen, avec son installation en Espagne.
>> A LIRE AUSSI - La SNCF veut doubler le nombre de passagers en Ouigo d'ici 2030
Attention à la concurrence naissante
Le Ouigo est arrivé en pionner il y a deux ans sur la ligne Madrid Barcelone. Face à cette puissance concurrence, la compagnie espagnole Renfe a dû contre attaquer et proposer une offre de petits prix avec des billets à partir de 7 euros. Depuis, la SNCF a étendu son offre, notamment vers Séville et Valence. Alain Krakovitch, le directeur des TGV et Intercités, décrit une "vraie rupture par rapport à ce qui pouvait être proposé à l'époque de la Renfe", avant d'indiquer que le taux de remplissage est "systématiquement supérieur à 95 %".
La compagnie ferroviaire française compte désormais s'étendre à travers les autres pays voisins. La concurrence existe aussi en Italie, mais pas sur des offres à bas prix. Pourtant, la SNCF étudie de près le marché pour une arrivée probable de ces Ouigo chez les transalpins en 2026. En Allemagne, FlixTrain est venue concurrencer la Deutsche Bahn avec une offre à partir de 10 euros. Selon une étude du cabinet Roland Berger, le transport ferroviaire s'apprête à vivre la même transformation que le secteur aérien, il y a 20 ans, avec l'apparition de nombreuses compagnies low cost en Europe.