"Nous allons tout faire pour ne plus voir ça dans un stade", a indiqué Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de Football professionnel (LFP) après l'effondrement d'une barrière du stade d'Amiens qui a fait près d'une trentaine de blessés samedi.
La LFP se portera partie civile. "Je suis très choquée quand je vois les images de l'accident", a confié la présidente, qui "pense avant tout aux victimes" et précise que son instance "se portera partie civile". Le stade d'Amiens était-il vétuste ? "Je crois que ce n'est pas le temps de la polémique ou de la recherche des responsabilités. Je veux exprimer avant tout ma solidarité aux victimes et à leur famille", a répondu Nathalie Boy de la Tour.
"Il y a une enquête ouverte et il appartiendra aux enquêteurs d'établir pourquoi cette barrière a cédé", a-t-elle poursuivie. "La LFP se portera partie civile, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement", a-t-elle assurée.
Le stade avait reçu sa licence. Au niveau de la LFP, "quand les clubs montent en L1 ou en L2, il y un système de 'licence club', avec des points donnés en fonction de la conformité ou non d'un stade. Ce que je peux dire, c'est que cette licence avait été délivrée à Amiens", a encore souligné la patronne du foot professionnel en France.
Un match rejoué ? "Pour ce qui est du match en lui-même [arrêté à la 16ème minute alors que Lille venait d'ouvrir le score], la commission des compétitions de la LFP va se réunir dans la semaine pour voir si le match doit être rejoué ou pas, et si oui quand", a-t-elle conclu.