"Du combat engagé contre le terrorisme islamiste, nous ne céderons rien", a assuré Emmanuel Macron sur Twitter à la suite du meurtre vendredi d'une fonctionnaire de police à Rambouillet, touchée à la gorge après l'irruption dans un commissariat d'un homme muni d'une arme blanche. Mais pour le philosophe Michel Onfray, les déclarations d'intention du chef de l'État sont rarement suivies des faits. "C'est le retour du blabla", a-t-il déploré mardi, dans la matinale d'Europe 1, estimant qu'en matière de terrorisme "la parole présidentielle est totalement dévaluée".
"On ne leur demande pas de parler, on leur demande d'agir"
"C'est-à-dire qu'à chaque fois que quelque-chose a lieu sur le principe du terrorisme, c'est : 'ça ne passera pas', 'on sera extrêmement sévère', 'on va retrouver les coupables', etc.", raille Michel Onfray. "La parole des gens qui sont au pouvoir est totalement dévaluée. On ne leur demande pas de parler, on leur demande d'agir", martèle-t-il.
La radicalisation de l'assaillant, un ressortissant tunisien de 36 ans, "paraît peu contestable", selon des déclarations dimanche du procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, qui a également évoqué "certains troubles de personnalité".
"L'intérêt de l'islamo-gauchisme est de détruire la nation"
Selon Michel Onfray, pour envisager une riposte judiciaire ou sécuritaire à l'islamisme et au terrorisme, il faut d'abord "une volonté politique". Mais l'écrivain considère que celle-ci est étouffée par "l'islamo-gauchisme". "Je pense qu'il y a un intérêt pour l'islamo-gauchisme qui est de détruire la nation, de détruire la souveraineté nationale, de détruire la France, l'histoire de France, tout ce qui constitue la France", dénonce Michel Onfray.