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Tracking : "L'objectif, c'est d'être prêts le 11 mai, mais c'est un défi", dit Cédric O

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 2 min
"Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité", déclare Cedric O dans un entretien au "Journal du dimanche".
"Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité", déclare Cedric O dans un entretien au "Journal du dimanche". © ÉRIC PIERMONT / AFP

Dans un entretien au "Journal du dimanche", le secrétaire d'État au Numérique Cédric O détaille les contours de l'application de tracking "StopCovid". Il assure que ce dispositif, qui utilisera la technologie Bluetooth, sera "volontaire, anonyme, transparente et temporaire". "Nous avons poussé à fond vers les libertés individuelles", fait-il valoir

La mise au point pour le 11 mai de l'application "StopCovid", qui doit permettre de tracer les contacts avec des personnes diagnostiquées positives au coronavirus , constitue "un défi", souligne dimanche le secrétaire d'État au Numérique Cédric O . "L'objectif, c'est d'être prêts le 11 mai, mais c'est un défi", car "il y a encore plusieurs problèmes techniques à résoudre" et "nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité", déclare Cédric O dans un entretien au Journal du dimanche.

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"Il n'y aura pas de géolocalisation"

Le secrétaire d'État assure que cette application, qui utilisera la technologie Bluetooth, sera "volontaire, anonyme, transparente et temporaire". "L'État n'a accès à aucune donnée identifiante et il n'y aura pas de géolocalisation". "L'installation de l'application doit relever totalement du libre consentement" , insiste encore Cédric O. "Dans l'arbitrage entre contrainte sanitaire et libertés individuelles, nous avons poussé à fond vers les libertés individuelles", fait-il valoir.

Il propose la mise en place d’un "comité de suivi et de transparence, composé d’ONG, de professionnels du droit et du numérique, de parlementaires". Le dispositif sera "une brique du dispositif d'enquêtes sanitaires qui est au cœur du déconfinement, afin d'éviter que l'épidémie ne reparte", poursuit-il.

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La technologie Bluetooth utilisée

En pratique, le système enregistrera, via la technologie Bluetooth, les contacts des propriétaires de téléphones ayant téléchargé l'application, "en vous notifiant dès lors que l'un d'entre eux a été diagnostiqué positif", explique le secrétaire d'État. Cela "permettra de détecter certains cas de transmission mal couverts par les enquêtes traditionnelles, comme les contacts dans les transports en commun".

Le développement se fait en lien avec l'Institut national de recherche en informatique et en automatique, l'Inserm, l'Institut Pasteur et l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information. "C'est une question de souveraineté sanitaire et technologique", affirme Cédric O, pour qui c'est à l'État "seul de définir la politique sanitaire" et de "décider de l'algorithme qui définit un cas contact", sans donc avoir recours aux plateformes proposées par Google ou Apple.

 

 

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