Publicité
Publicité

Trafic de drogue : une campagne de sensibilisation pour «culpabiliser» les consommateurs

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le

Ce dimanche 9 février sera lancée la campagne de sensibilisation du ministre de l'Intérieur, visant à "culpabiliser" les consommateurs de stupéfiants et financée par l'argent du trafic de drogue confisqué. Des slogans seront diffusés à la télévision, sur les réseaux sociaux et dans les transports en commun.

La campagne de sensibilisation à destination des consommateurs de stupéfiants sera lancée ce dimanche 9 février et diffusée sur les médias traditionnels comme la télévision.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des slogans marquant comme "chaque jour, des personnes payent le prix de la drogue que vous achetez" seront véhiculés. Ces messages seront aussi diffusés sur les réseaux sociaux, ainsi que dans les transports en commun.

"Une campagne de culpabilisation"

Cette campagne, préparée depuis plusieurs semaines par Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, doit durer trois semaines et sera intégralement financée par l'argent du trafic de drogue confisqué, soit environ 122 millions d'euros en 2024. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Pour Bruno Retailleau, ce n'est pas une simple sensibilisation, mais plutôt une campagne choc. L'objectif est de mettre les consommateurs face à leurs responsabilités. "Ce n'est pas une campagne de sensibilisation, c'est une campagne de culpabilisation. Et cette culpabilisation, je l'assume totalement. J'assume de vouloir rompre avec cette logique victimaire qui consiste à présenter les consommateurs de drogues exclusivement comme les victimes d'une addiction".

Le 1ᵉʳ novembre dernier, en déplacement à Rennes, le ministre de l'Intérieur avait promis une campagne cash. Il avait également prononcé sa phrase choc "les consommateurs ont du sang sur les mains".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Chaque jour, 900 000 personnes fument du cannabis. En 2024, 288 000 personnes ont été impliquées dans des affaires d'usage de stupéfiants.