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Un centre pour enfants victimes d'inceste va bientôt ouvrir ses portes à Paris

Océane Théard, édité par Gauthier Delomez - Mis à jour le . 1 min

La ville de Paris va accueillir prochainement le deuxième centre d'hébergement de France destiné aux enfants victimes d'inceste. Au total, 25 mineurs pourront être accueillis, notamment quelques garçons. Une annonce qui intervient peu après la publication du rapport de la Commission Inceste, qui réclame un meilleur suivi des enfants victimes.

Leur accueil est un élément central pour lutter contre le phénomène. La Commission  indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) recommande notamment aux pouvoir publics de recueillir et accompagner les enfants qui en sont victimes . Une seule structure existe pour l'instant en France, à Agen , dans le Lot-et-Garonne, et une deuxième doit ouvrir prochainement ses portes à Paris. Ce futur foyer parisien comptera 25 places pour des jeunes âgés entre 8 et 18 ans ou plus victimes d'inceste. Ils seront confiés à l'Aide sociale à l'enfance après décision d'un juge.

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Un centre ouvert à quelques garçons

Contrairement au foyer d'Agen qui n'accueille que des filles, le deuxième centre sera ouvert à quelques garçons. En plus d'accueillir ces enfants brisés par le traumatisme, le principe sera surtout de les accompagner. "Il y aura un pédopsychiatre, des psychologues, des éducateurs", énumère Dominique Versini, maire adjointe de Paris chargée de la protection de l'enfance. "L'idée est vraiment de permettre aux enfants de se reconstruire, de se retrouver, de retrouver leurs rires d'enfant, leur cœur d'enfant. On est là pour aider les enfants victimes du plus odieux des crimes qu'est l'inceste", insiste-t-elle sur Europe 1.

Dans ce centre d'hébergement, chaque jeune aura sa propre chambre, sa salle de bain, son cocon pour se sentir presque comme chez lui. Pour l'instant, le cahier des charges, le budget, le lieu de ce foyer sont fixés par la mairie de Paris, qui vient de lancer un appel à projets. Il ne manque plus qu'une association partenaire pour le faire vivre.

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