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Un jeune de 16 ans poignardé près d'Angers, une enquête est en cours

Gwladys Laffitte et Charles Guyard, édité par Tiffany Fillon - Mis à jour le . 1 min

Un jeune homme de 16 ans a été poignardé à plusieurs reprises par quatre individus, qui ont pris la fuite en voiture, vendredi matin à Avrillé près d’Angers. Un règlement de comptes pourrait être à l'origine de ces violences qui ont choqué les habitants de cette commune.

Vendredi matin à 11h30, à Avrillé, près d’Angers, un jeune de 16 ans a été poignardé à plusieurs reprise par quatre individus, qui ont pris la fuite en voiture. Transporté en urgence au CHU d'Angers, il serait désormais hors de danger. 

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"Il vomissait du sang"

Les quatre agresseurs ont attaqué le jeune homme au moment où il sortait de son lycée, l'établissement Paul-Émile Victor. "Il s'est fait tabasser par des jeunes dans une Clio grise. Il vomissait du sang. Il s'est écroulé après sur le côté. Il avait tout le dos plein de sang", raconte Marie-Geneviève, une riveraine. 

La Sureté départementale du Maine-et-Loire a dans un premier temps été saisie de l’enquête, puis la police judiciaire d'Angers. D’après les premiers éléments de l’enquête, il n’y aurait pas de caractère terroriste. Le jeune homme est par ailleurs inconnu des services de police. Il habite dans le quartier Montplaisir, à Angers, une zone dite "sensible". Il pourrait donc s'agir d'un règlement de compte. Une hypothèse à laquelle croit l'un de ses copains. 

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Une ville peu habituée à ces violences

"Ça ne m'a pas beaucoup étonné. Ça arrive tous les jours, partout. C'est tombé sur lui. On peut rien y faire. Cela existe depuis des années les guerres entre quartiers. Maintenant, cela s'est un peu empiré", a-t-il affirmé. 

Ces violences se sont désormais exportées dans cette commune de près de 14.000 habitants, qui, selon la maire, Caroline Houssin-Salvetat, n'avait jamais connu de tels faits. La tension était pourtant palpable depuis la rentrée de septembre. Il y a un mois, un élève de seconde aurait été roué de coups juste devant le lycée par des hommes cagoulés qui avaient réussi à prendre la fuite.