Un TGV évacué dans la Sarthe en raison d'une forte odeur dans une rame

© Stephane Mouchmouche / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
La SNCF confirme que les 1.200 voyageurs d'un TGV Paris-Nantes ont été évacués jeudi soir de leur train au niveau de Sablé-sur-Sarthe dans la Sarthe, en raison d'une "odeur forte et incommodante" venue des toilettes.

Les 1.200 voyageurs d'un TGV Paris-Nantes ont été évacués jeudi soir de leur train au niveau de Sablé-sur-Sarthe dans la Sarthe, en raison d'une "odeur forte et incommodante" venue des toilettes, a-t-on appris auprès de la SNCF et de la préfecture.

"Les voyageurs du TGV 8931 ont été évacués de leur rame à Sablé suite au signalement d'une odeur forte et incommodante dans les toilettes d'une des voitures. Les agents SNCF ont fait appel aux pompiers pour procéder à des vérifications immédiates", a indiqué l'entreprise ferroviaire, précisant que "les vérifications sont en cours". "Les équipes de SNCF Voyageurs se rendent sur place pour organiser la prise en charge des passagers", a ajouté une porte-parole.

Une dizaine de personnes présentent des symptômes d'irritation

Selon la préfecture de la Sarthe, 1.200 personnes se trouvaient à bord du TGV. "Une dizaine" de personnes présentant des symptômes d'irritation ont été prises en charge par les pompiers, tandis qu'une salle a été ouverte pour accueillir les voyageurs, avec présence des gendarmes, de pompiers et de la Croix-Rouge, selon la même source. "Les investigations sont en cours pour déterminer l'origine des irritations", a ajouté la préfecture, sans être en mesure de donner davantage de précisions à ce stade.

Le train, parti de Paris à 18h50, a été arrêté en gare après que plusieurs passagers de la voiture 18 ont signalé se sentir mal, certains parlant d'"un gaz dans les toilettes", a indiqué à l'AFP une voyageuse présente dans le train, Héloïse Girard.

Après un bon moment passé sur le quai, la foule des voyageurs, parmi lesquelles des familles, a été accompagnée dans un gymnase, voisin de la gare. De l'eau leur a été distribuée, et les passagers attendaient peu après 22h30 de connaître la suite des événements, a encore dit cette voyageuse.