À l'heure du déjeuner, au restaurant, après le choix du plat vient traditionnellement celui de la boisson. Et pour Loïc, depuis trois semaines, c'est "fini les pintes de bière. Maintenant, je consomme principalement des diabolos grenadine ou des Coca zéro". Comme d'autres Français, ce jeune homme tente de relever le défi du Dry January, le mois de janvier sans alcool.
Un choix qu'il ne regrette absolument pas. "J'ai une qualité de sommeil qui est bien meilleure, et aussi, j'ai l'impression d'avoir déjà perdu pas mal de poids, notamment le petit bourrelet au niveau du ventre", se réjouit Loïc au micro d'Europe 1.
"C'est aussi cher de prendre de l'alcool qu'autre chose"
Pour d'autres, le défi est plus difficile à tenir, à l'image de Marie. Elle est habituée à sortir au bar avec ses amis au moins trois fois par semaine. "J'ai bu un peu de vin pendant un dîner, et une pinte de cidre samedi soir au bar. Sur une vingtaine de jours, ça reste peu, en tout cas pour moi", confie-t-elle, ajoutant une difficulté supplémentaire : "le côté prix. C'est aussi cher de prendre de l'alcool qu'autre chose."
Face à cette problématique, Nina a trouvé la parade : limiter les sorties. "Je restais plus chez moi le soir en sortant du boulot, et je savais que ce n'était pas un mois où j'allais avoir des grosses sorties comme je peux en avoir l'été par exemple", indique la jeune femme. Une expérience réussie pour cette dernière qui compte bien continuer à limiter sa consommation d'alcool.
En 2021, deux millions de personnes dans le monde avaient tenté ce défi, et à la fin, la moitié d'entre eux avaient réduit leur consommation.