La magistrate de Toulouse dont le véhicule avait été atteint par plusieurs balles, dans la nuit de mercredi à jeudi, près du centre-ville, n'était pas "a priori" la cible des tirs, selon les premiers éléments de l'enquête qui s'oriente vers la piste d'un conflit entre plusieurs individus.
Selon un communiqué, publié vendredi, du procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzeari, les éléments recueillis dans le cadre de l'enquête "ne permettent pas d'objectiver à ce stade l'hypothèse d'un acte visant a priori un magistrat affecté auprès du parquet du TGI de Toulouse".
Un probable règlement de comptes
L'enquête, "étayée par des témoignages", s'orienterait vers l'hypothèse de "tirs d'armes à feu" cherchant "à atteindre des personnes qui se seraient alors protégées derrière le véhicule en stationnement" de la magistrate, précise le communiqué.
Ces tirs seraient "imputables à un ou plusieurs individus". La magistrate avait constaté "plusieurs impacts de balles" sur son véhicule, stationné près du centre-ville de Toulouse dans un cadre privé. Une plainte avait été déposée. Les tirs n'avaient fait aucune victime.