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Vers un nouveau confinement à Lyon ? "On ne peut plus attendre"

Jean-Luc Boujon, édité par Ugo Pascolo . 1 min

Pour le médecin lyonnais Vincent Rebeille Borgella, la situation sanitaire du Rhône nécessite de prendre immédiatement des mesures de freinage supplémentaires. Ce généraliste de l'Union régionale des médecins libéraux estime qu'"il y a urgence à agir" pour limiter la progression du coronavirus.

"Il y a urgence à agir." Pour le médecin Vincent Rebeille Borgella, de l'Union régionale des médecins libéraux, il n'y a aucun doute à avoir : le département du Rhône doit connaitre de nouvelles mesures de freinage face au coronavirus. Mercredi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé que l'exécutif comptait placer trois territoires (Rhône, Aube et Nièvre) dans la liste des départements soumis à des mesures de freinage renforcées contre le Covidqui en comptait 16 jusqu'ici .

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Des contaminations dominées par le variant britannique

"Le variant britannique est dominant à 80%" dans le département, rappelle le généraliste au micro d'Europe 1, alors que le taux d'incidence à Lyon devrait dépasser ce mardi le seuil des 400 pour 100.000 habitants, contre 250 il y a à peine un mois. Ce variant "est plus agressif [que la souche historique], il touche des sujets plus jeunes et l'état de santé des patients se dégrade rapidement", rappelle-t-il.

"On ne peut plus attendre"

Au point que pour Vincent Rebeille Borgella, les dés sont déjà jetés et "on ne peut plus attendre". "La maladie va évoluer de la même façon à Lyon qu'en Île-de-France", où les hôpitaux sont proches de la saturation. "Et plus on attend avant de prendre des mesures, plus ce sera catastrophique. Il y a urgence à agir. Urgence à repartir probablement sur un confinement à la mode Île-de-France, avec peut-être des mesures supplémentaires à moyen terme."

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Un tour de vis en sus d'un confinement qui pourrait se traduire par la fermeture des écoles, alors que les contaminations en milieu scolaire sont en nette augmentation . Quoi qu'il en soit, la décision devrait être annoncée jeudi par le gouvernement.