Un groupe d'une centaine de migrants a été interpellé dimanche soir à Menton, dans les Alpes-maritimes, dans le dernier train en provenance de Vintimille, en Italie.
Comment s'est passé l'interpellation ? Dimanche peu avant 23 heures, la police aux frontières (PAF) assistée des forces mobiles a procédé, en gare de Menton-Garavan, la première après la frontière italienne, à l'interpellation d'un groupe d'une centaine de personnes, a précisé la préfecture. "Tous ont fait l'objet d'un contrôle d'identité conformément aux règles de Schengen qui nous autorisent à le faire dans une bande frontalière de 20 kilomètres ainsi que dans les gares internationales, et tous ont fait l'objet d'une demande de réadmission vers l'Italie", a précisé François-Xavier Lauch, directeur de cabinet du préfet.
Qu'est-il advenu des migrants ? Lundi matin, la plupart des migrants avaient été réadmis en Italie, a indiqué le représentant de l'État, se félicitant de "l'excellente coordination avec les autorités italiennes pour gérer cette situation". Certains migrants sont néanmoins toujours présents sur le sol français, l'étude de leur dossier étant toujours en cours.
Une ampleur inédite. C'est la première fois, selon la préfecture, qu'une interpellation d'un groupe aussi nombreux est effectuée, le précédent record étant de soixante personnes. La préfecture n'a donné aucune indication sur le sens à donner à ce passage groupé.
Après un pic atteint à la mi-juin, avec un total de 1.500 personnes interpellées chaque semaine à la frontière, le nombre d'interpellations de migrants avait fortement baissé pour atteindre il y a trois semaines 450 interpellations hebdomadaires, avant de repartir à la hausse récemment avec 766 interpellations entre le vendredi 31 juillet et le vendredi 7 août.