"Oui, c'est bien moi le zig qui a chanté nique la police, mais il y a une limite à tout !". Mardi soir, JoeyStarr s'est fendu d'un post, sur ses comptes Instagram et Twitter, réagissant à l'attaque de quatre policiers par une dizaine de personnes à Viry-Châtillon, samedi dernier. Le pronostic vital d'un des agents, gravement brûlé par un jet de cocktail Molotov, reste toujours engagé.
"Pas de respect, pas de pitié escomptée". C'est en 1993 que JoeyStarr et son acolyte Kool Shen, qui formaient alors le groupe NTM, sortent le titre Police sur l'album J'appuie sur la gâchette. Dans un texte revendicatif, le groupe originaire de Seine-Saint-Denis (93) dénonce alors les contrôles au faciès, les bavures policières et le sentiment d'injustice né des abus de certains fonctionnaires : "Aussi sachez que l'air est charge d’électricité, alors pas de respect, pas de pitié escomptée", chantent-ils alors. A l'époque, le texte provoque une enquête, restée sans suite.
Près de 23 ans plus tard, le rappeur de 48 ans semble être passé à autre chose et exprime sa stupéfaction via les réseaux sociaux, à renforts de mots-clés traduisant son malaise :
La police a lancé un appel à témoins pour retrouver les auteurs de l'attaque avec un numéro vert : 0 805 200 448.