Un calendrier record qui débutera par deux Grands Prix le samedi : en 2024, la Formule 1 entamera son marathon de 24 courses par deux GP disputés le samedi à Bahreïn et en Arabie saoudite, une programmation rare en F1 qui s'adapte au ramadan. Disputé sur le mythique tracé de Spa-Francorchamps, le Grand Prix de Belgique, un temps menacé, conserve lui sa place la saison prochaine selon le calendrier publié mercredi par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Bahreïn accueillera pour la quatrième année consécutive la course inaugurale (le 2 mars) et devrait encore être le théâtre des essais de pré-saison, du 21 au 23 février, même si aucune décision n'a pour l'heure été officialisée. Le paddock fera ensuite étape le week-end suivant à Djeddah, en Arabie saoudite, à l'occasion d'un GP qui se disputera là aussi le samedi, une "décision prise pour s'adapter au ramadan", qui débutera le lundi 11 mars, a précisé la FIA.
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Trois courses aux États-Unis
Comme cette année, la calendrier 2024 comptera trois Grands Prix aux Etats-Unis avec Miami (5 mai), Austin (20 octobre) et Las Vegas le 23 novembre -qui se courra lui aussi un samedi- de nuit. Deux courses auront lieu en Italie, sur les terres de la Scuderia Ferrari : à Monza pour le traditionnel GP d'Italie (19 mai) et à Imola pour le GP d'Emilie-Romagne, le 1er septembre.
"Il y a un énorme intérêt et une demande continue pour la Formule 1 et selon moi, ce calendrier trouve le bon équilibre entre les courses traditionnelles et les nouvelles", a déclaré le patron de la F1 Stefano Domenicali, cité dans un communiqué. En outre, cette saison record comporte trois "triple headers" (trois GP en trois semaines) et se terminera le 8 décembre à Abou Dhabi.
La Chine de retour
La FIA a aussi confirmé mercredi le maintien du Grand Prix de Belgique, un temps menacé par l'arrivée du GP d'Afrique du Sud dès 2023 - puis 2024. Comme cette année, il se disputera le dernier week-end de juillet. Dans la liste des Grand Prix les plus fréquemment courus dans le championnat du monde depuis 1950, le GP de Belgique est au 4e rang avec 67 éditions en 73 saisons de F1. A lui seul, le circuit de Spa a accueilli l'épreuve 55 fois depuis 1950 - et sera le théâtre d'une 56e édition le 30 juillet prochain.
Les "Accords Concorde", qui régissent la gouvernance et la répartition des revenus de la F1, limitent à 24 le nombre de grands prix sur une saison. En 2023, 24 courses étaient déjà prévues mais le GP d'Emilie-Romagne n'a pas pu avoir lieu en raison des inondations qui ont touché cette région du nord de l'Italie en mai. Le GP de Chine, qui devait se tenir en avril, a lui été annulé en raison des restrictions liées au Covid-19, n'avait pas été remplacé. Les restrictions ayant été levées fin 2022, la course, disputée depuis 2004 à Shanghai, reviendra bel est bien au calendrier de la F1 l'an prochain après cinq ans d'absence en raison de la pandémie.
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Le GP du Japon avancé
Autre changement notable, le GP du Japon, traditionnellement disputé en octobre sur le mythique tracé de Suzuka (dans des conditions parfois dantesques en raison de la pluie) a été avancé au mois d'avril. Le GP d'Azerbaïdjan se tiendra, lui, en septembre dans l'optique d'une "régionalisation" des courses afin de limiter l'impact des déplacements sur l'environnement.
"En déplaçant le Japon en avril, l'Azerbaïdjan en septembre et le Qatar juste avant Abou Dhabi, ce calendrier crée une meilleure répartition des courses dans certaines régions", ont défendu la FIA et le promoteur Formula One dans un communiqué conjoint. La France, qui avait disparu du calendrier en 2023 après quatre éditions au Castellet (2018-2022), sera en revanche toujours privée de course.