Revancharde après sa défaite lors du Tournoi des 6 nations en mars dernier, l'Angleterre s'est imposée face à l'Irlande (20-9), à l'occasion du dernier match de préparation à la Coupe du Monde 2011 des deux équipes, samedi, à Dublin. Sans briller, le XV de la Rose a dominé la rencontre, inscrivant deux essais grâce à Manu Tuilagi (5e) et Delon Armitage (45e), contre trois pénalités irlandaises marquées par Ronan O'Gara. Dernier test avant le coup d'envoi de la Coupe du Monde 2011 en Nouvelle-Zélande (9 septembre-23 octobre), la rencontre entre l'Irlande et l'Angleterre n'avait pourtant rien d'amicale à première vue. Privés de Grand Chelem lors du dernier Tournoi des 6 Nations en mars dernier par l'Irlande (défaite 8-24), les joueurs de Martin Johnson avaient à coeur de relever le défi imposé par un XV du Trèfle en perte de vitesse, après ses trois revers encaissés face à l'équipe de France (19-12, 26-22), et l'Ecosse (10-6). Si les Anglais n'ont pas brillé à Dublin, concédant notamment en première période trois pénalités à leur adversaire irlandais, tous trois inscrits par la botte de Ronan O'Gara (10e, 22e, 26e), les partenaires de Jonny Wilkinson ont néanmoins fait le boulot en allant marquer les deux essais de la partie. A seulement 20 ans, Manu Tuilagi, le benjamin de la sélection des 30 joueurs qui représenteront le pays de Sa Majesté lors de la prochaine Coupe du Monde, a inscrit le premier essai du match quelques instants après le coup d'envoi, transformé ensuite par le demi d'ouverture du RC Toulon (5e, 0-7). Sans Brian O'Driscoll, ménagé après avoir reçu un coup à l'épaule contre la France, l'Angleterre a poursuivi ses efforts en seconde période. Malgré le carton jaune écopé par l'arrière des Northampton Saints, Chris Ashton, dès le retour des vestiaires, le XV de la Rose est parvenu ensuite à doubler la mise grâce à un essai cette fois aplati par Delon Armitage (45e), bien lancé par Mike Tindall, avant d'être transformé une nouvelle fois par Wilkinson (9-20). Sans ressource face à un pack anglais bien en place, l'Irlande n'a pas réussi à faire chavirer le navire. A l'évidence, la Rose n'a pas dit son dernier mot.