LIGUE DES CHAMPIONS - Tombeur du Zénith Saint-Petersbourg, l'AJA est en phase de poules. Défaits 1-0 à Saint-Pétersbourg la semaine dernière, les hommes de Jean Fernandez ont réussi à renverser la vapeur mercredi soir dans leur antre, s'imposant 2 à 0 face au Zénith en barrage retour de la Ligue des champions et remportant du même coup leur première victoire de la saison ! Huit ans après, ils s'apprêtent donc à retrouver la plus prestigieuse des compétitions européennes et restent invaincus à domicile face aux clubs russes. L'engagement est, dès le coup d'envoi, à la hauteur de l'évènement et de l'enjeu. Les Auxerrois vont réussir à trouver l'ouverture sur leur toute première occasion. Pedretti dépose une merveille de corner sur le crâne de Hengbart qui, monté plus haut que tout le monde, propulse le ballon en pleine lucarne (1-0, 9e). Les visiteurs, soutenus par une forte colonie, multiplient alors les opportunités, Anyukov (25e) puis Zyryanov (30e) manquant de lucidité dans le dernier geste, alors que Kerzakhov obtient la plus grosse occasion du Zénith au cours de ce premier acte quand, à la conclusion d'une action initiée par Semak, il tente une reprise de volée que Grichting dévie, de la main, en corner (42e). Deux expulsions pour le Zénith Et alors que les Bourguignons semblent tout prêts de craquer, un nouveau coup de pied arrêté va encore tout changer. Pedretti, toujours à la baguette, sert Coulibaly sur un corner venu de la droite, le Malien remise de la tête pour Jelen qui double la marque d'une reprise de volée acrobatique (2-0, 52e) ! Un nouveau tournant va alors intervenir puisque Malafeev, bien loin de sa surface, commet l'irréparable en détournant de la main un ballon à destination du véloce Oliech (65e). Un carton rouge qui va être suivi d'un deuxième pour le Zénith, quand Hubocan récolte deux avertissements consécutifs, le deuxième étant d'ailleurs un peu sévère (76e, 81e). Entre-temps, Danny avait bien failli réduire le score et envoyer les siens au paradis d'une frappe rasante (80e), alors que son compatriote Alves oblige Sorin à une belle parade sur coup franc (83e) et que Kerzakhov fait à son tour trembler tout un stade d'un tir légèrement trop enlevé (87e). Mais les Icaunais tiennent bon, malgré une évidente pression, jusqu'au bout des quatre minutes de temps additionnel, et rejoignent ainsi Marseille et Lyon en Ligue des champions. Ça vaut bien un petit tour d'honneur...