Les tennismen tricolores font recette. Déjà qualifiés pour la finale de Coupe Davis après le double de samedi, les Bleus ont pourtant rempli le court Philippe-Chatrier, dimanche pour les deux derniers simples qui comptaient pour du beurre. Du 21 au 23 novembre prochain, la France défiera la Suisse pour soulever le Saladier d’argent. Une rencontre qui pourrait se dérouler dans le stade Pierre-Mauroy de Lille.
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Pourquoi Lille devrait être choisi. Pour des raisons météorologiques évidentes, la finale se déroulera en indoor. Oubliez donc l’hypothèse d’un retour sur la terre battue de Roland-Garros. Si la France possède de très belles structures indoor, le stade Pierre-Mauroy de Lille semble l’option privilégiée par la Fédération française de tennis (FFT). "Le Palais Omnisport de Paris-Bercy n'étant pas disponible, Lille tient la corde", expliquait il y a quelques jours le directeur de la FFT, Gilbert Ysern. "Quand on voit l'engouement pour cette demi-finale, on a envie d'offrir cette finale historique au maximum de spectateurs, de la vivre devant 25.000 personnes". Et Ysern de préciser lundi au micro Europe 1 : "ça sera la première fois qu’un match de tennis se déroule dans un stade de foot en France".
25.000 spectateurs derrière les Bleus. Équipé de tribunes amovibles, le stade Pierre-Mauroy pourra accueillir entre 25.000 et 27.000 personnes pour la finale. Ce serait un record d’affluence pour la France. A titre de comparaison, le court central de Roland-Garros possède un petit plus de 14.000 places.
Les transformations du stade Pierre-Mauroy :
Un seul problème : le froid. Malgré le toit, il peut faire froid à l’intérieur du stade Pierre-Mauroy. Le 17 novembre dernier, avec une température de 17°C, le groupe de rock Dépêche Mode avait dû annuler son concert. D’après Christophe Fagniez, directeur opérationnel de la FFT, le problème devrait être résolu d'ici là. Il est prévu d'installer 5.000 sièges VIP chauffants pour réchauffer l'enceinte.
Quelle surface ? Après la victoire très convaincante sur terre battue en demi-finale face à la République Tchèque, les Français pourraient être tentés de privilégier cette surface. Mais l’ocre ne leur a pas toujours porté chance. Lors des quatre dernières finales où la France a choisi la terre battue, elle s’est inclinée à chaque fois (1933, 1982, 1999 et 2002). "Quasiment tous mes joueurs ont battu Federer et Wawrinka dans leur carrière sur différentes surfaces", expliquait Arnaud Clément après la victoire en demie. Difficile donc de se prononcer deux mois à l’avance. Tsonga, lui, a trouvé la parade pour répondre à cette question : "la surface importe peu. Ce qui fera la différence, c’est l’envie des joueurs. Le niveau, on l’a tous et sur toutes les surfaces".
D'où vient le Saladier d'argent ? La réponse avec Jean-Claude Perrin :
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