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Euro 2016 : cinq choses à savoir sur la demi-finale Allemagne-France

Nicolas Rouyer - Mis à jour le . 3 min
Mesut Özil et Blaise Matuidi (1280x640) Adrian DENNIS/AFP
Mesut Özil et Blaise Matuidi, déjà opposés en 2014, vont se retrouver jeudi, au Vélodrome. © Adrian DENNIS/AFP

Les deux équipes, opposées jeudi 7 juillet en demi-finales de l'Euro 2016, se sont affrontées en quarts de finale de la dernière Coupe du monde, en 2015. La Mannschaft l'avait emporté 1-0.

Deux ans après le quart de finale du Mondial 2014 et huit mois après le funeste match amical du 13 novembre 2015 , l'Allemagne et la France se retrouvent jeudi soir en demi-finales de l'Euro, au stade Vélodrome, à Marseille. Certes, les hommes ont changé, la demi-finale de Séville remonte à 34 ans maintenant, mais une affiche Allemagne-France exhale toujours un doux parfum aux narines des amateurs de football.

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Le Lab Euro vous présente cinq choses à savoir sur Allemagne-France.

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  • Une première

Si Allemagne-France est un classique du football mondial, ça n'en est pas un du football… européen. En effet, les deux équipes se sont affrontées à quatre reprises en Coupe du monde mais jamais dans un Euro. Le match de jeudi soir au Vélodrome sera donc une première. Pour rappel, la France a perdu deux des quatre matches dans un Mondial - 2-0 en 1986 (demi-finales), 1-0 en 2014 (quarts de finale) -, en a gagné un - 6-3 en 1958 (match pour la 3ème place) - pour un match nul, synonyme d'élimination, en 1982, lors du fameux "drame de Séville" en demi-finales : 3-3 a.p., 5-3 aux t.a.b. Alain Giresse, qui avait inscrit le but du 3-1 lors de la première période de la prolongation, reste d'ailleurs le dernier joueur tricolore à avoir marqué un but aux Allemands lors d'un tournoi majeur. Un candidat pour lui succéder ?

  • "Meilleure équipe du monde"

Didier Deschamps n'accorde visiblement que très peu de crédit au classement Fifa-Coca Cola . Car il n'a pas désigné l'Argentine, n°1 de ce classement, comme "meilleure équipe du monde", mais bien l'Allemagne. Si l'on se fie aux derniers résultats de la Nationalmannschaft, difficile de contredire le sélectionneur des Bleus. Mondial 2006 : demi-finale. Euro 2008 : finale. Mondial 2010 : demi-finale. Euro 2012 : demi-finale. Mondial 2014 : vainqueur. Euro 2016 : demi-finale (au minimum). Il s'agit donc de la sixième fois consécutive que les hommes de Joachim Löw, arrivé aux affaires en 2006, disputent les demi-finales d'un tournoi majeur. Une telle performance n'avait jamais été accomplie par une équipe européenne

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  • Allemagne, bourreau des pays hôtes

Une statistique risque de faire froid dans le dos au staff tricolore. La Nationalmannschaft s'est qualifiée lors de ses sept derniers matches à élimination directe contre un pays hôte (dont six fois au stade des demi-finales…). La dernière qualification en date est aussi la plus spectaculaire. Le 8 juillet 2014, à Belo Horizonte, Thomas Müller et ses coéquipiers avaient écrasé le Brésil 7-1 (ça fait toujours bizarre de le lire, mais oui, c'est réellement arrivé). Les autres pays hôtes à avoir subi la loi allemande : la Corée du Sud en demi-finales du Mondial 2002 (1-0), l'Angleterre en demi-finales de l'Euro 1996 (1-1 a.p., 6-5 aux t.a.b.), la Suède en demi-finales de l'Euro 1992 (3-2), le Mexique en quarts de finale du Mondial 1986 (0-0 a.p., 4-1 aux t.a.b.), la Yougoslavie en demi-finales de l'Euro 1976 (4-2 a.p.) et enfin la Belgique en demi-finales de l'Euro 1972 (2-1). Voilà une spectaculaire série de sept qualifications consécutives à stopper pour les Bleus…

  • La France, maîtresse chez elle

La série allemande "se heurte" à une autre série : celle des Bleus à domicile. Entre l'Euro 1984, la Coupe du monde 1998 et cet Euro 2016, la France présente un extraordinaire bilan de 15 victoires, 2 matches nuls (dont un cette année contre la Suisse, 0-0) et d'aucune défaite. Pour trouver trace d'un revers des Bleus dans une grande compétition à domicile, il faut remonter à 1960 quand Jean Vincent et ses coéquipiers avaient dû baisser pavillon devant la Yougoslavie en demi-finales de l'Euro 1960 - qui ne comptaient que quatre équipes -, au Parc des Princes (5-4).

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  • L'Allemagne, spécialiste des tirs au but

L'Allemagne n'a encaissé qu'un seul but lors de la compétition. C'était en quarts de finale , face à l'Italie, sur penalty. Pourtant, la spécialiste des onze mètres, c'est bien l'Allemagne. Elle l'a prouvé, avec quelques atermoiements toutefois - trois ratés, quand même - lors de la séance de tirs au but qui a suivi, avec une victoire au bout du suspense (6-5). Mais c'est surtout dans la durée que la Nationalmannschaft impressionne. Elle a en effet remporté ses six dernières séances de tirs au but dans un tournoi majeur, dont en 1996, face à l'Angleterre, avant son dernier titre européen. Pour trouver trace d'une défaite allemande dans un tel exercice, il faut remonter à 1960. La RFA s'était alors inclinée face à la Tchécoslovaquie (5-3). Le dernier joueur à avoir marqué était un certain Antonin Panenka, qui avait trompé Sepp Maier avec son fameux geste technique . On espère que les Bleus se sont cette fois entraînés, pas forcément à la Panenka, mais aux tirs au but…

Toute l'actu de la compétition, sur le Lab Euro , le site qui ne se contente pas des trois points !