L'info. L'état-civil de ce petit Brésilien l'atteste : il s'appelle "Zinedine Yazid Zidane Thierry Henry Barthez Eric Felipe Silva Santos" ! Mais, à l'âge de sept ans, il essaie toujours de retenir les noms des joueurs français que son père, un inconditionnel de la France, lui a donnés. Le petit Zidane, comme l'appellent les amis de la famille, répète aisément ses trois premiers noms, mais après il se perd dans la prononciation : "je ne sais pas encore, je n'ai jamais appris", déplore l'enfant, interrogé par le site d'information G1 de Globo.
Fan des Bleus de 2006. Habitant de la banlieue de Maceio, la capitale du petit Etat pauvre d'Alagoas (nord-est), son père explique que le nom de son plus jeune fils rend hommage à trois joueurs français de la Coupe de 2006 : Zinedine Zidane, Thierry Henry et Fabien Barthez. Eric est une référence à Éric Cantona. Les derniers sont plus faciles : "Felipe" est à la gloire du sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari. Et finalement "Silva Santos" sont les noms hérités de la famille.
Le garçon n'aime pas son nom... La passion du père, Petrucio Santos, pour la France lui est venue d'un voyage effectué il y a plusieurs années dans l'Hexagone où vivent deux de ses filles. "J'ai été conquis par la gentillesse des Français et j'ai décidé d'apprendre la langue pour pouvoir parler sans être ridicule si j'y retourne", affirme ce petit commerçant "passionné de football". Leur maison est la seule de Ponta Grossa (périphérie de Maceio) qui arbore un drapeau français sur le mur, à côté de celui du Brésil. Mais le petit Zidane brésilien aime-t-il son nom ? "Non, j'aurais voulu m'appeler Luiz Gustavo!", milieu récupérateur de la Seleçao.
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