Auteurs d'un sans-faute jusqu'alors dans le championnat de France avec quatre victoires au compteur pour autant de rencontres disputées, Cannes et Tours doivent à présent confirmer leurs bonnes dispositions sur la scène européenne. Pas une mince affaire face à deux gros calibres de la Ligue des champions, Kazan et le Lokomotiv Belgorod, qui nourrissent de grandes ambitions dans la cour des grands. Désireux de tenir la dragée haute au TVB sur la scène hexagonale et de jouer les premiers rôles en Ligue A cette saison, Cannes renoue avec la Ligue des Champions ce mardi avec la réception de Kazan pour sa première apparition à l'échelon européen cette saison. Un adversaire de choix bien connu du TVB, lequel avait subi la loi des Russes par deux fois l'an passé dans la dite compétition. "Kazan est à coups sûrs la meilleure équipe de la poule, et même un des favoris de la compétition", avoue l'entraîneur cannois, Laurent Tillie sur le site officiel CEV. Pas de quoi affoler outre-mesure le coach azuréen, convaincu que ses protégés ont les moyens d'offrir une solide résistance à cet ogre russe. La magie de la Ligue des champions étant ce qu'elle est, les Cannois, s'ils ne font guère figure de favoris dans cette rencontre, ont en effet certaines armes à faire valoir et espèrent bien titiller leurs adversaires du soir dans leur Palais des Victoires. "On doit jouer ce match comme n'importe quel match, être concentré du premier au dernier point et croire en nos forces. Cette rencontre est un bon moyen d'évaluer notre niveau. Tout peut arriver, on n'a pas peur." Conscients de l'ardeur de la tâche, les Cannois n'en restent pas moins motivés et tenteront de faire honneur à leur président, lequel avait émis le souhait de passer les poules avant la saison. Pas une mince affaire face à de gros gabarits comme Kazan, vainqueur de l'édition 2008, qui espère bien monter en régime et retrouver son rang parmi les cadors européens que sont Trévise, Trente, le Dynamo Moscou ou les Grecs de l'Iraklis Salonique. "On sait que cette rencontre face à Cannes sera difficile. On se prépare à jouer un long match mais on promet d'être au meilleur de notre forme", déclare le talentueux capitaine de la formation russe, Lloy Ball, non sans une certaine idée derrière la tête. Tours, mission impossible ? De son côté, intronisé selon les propres dires de son entraîneur, Eric Ngapeth, dans le "groupe de la mort", le TVB aura bien du mal à s'extraire d'une poule E, également composée de Belgorod, premier adversaire des Tourangeaux, du Sisley Trevise et de Fenerbahçe. Le coach tourangeau n'entend cependant pas endosser un simple rôle de figurants à l'échelon européen. Des propos confirmés par Pascal Foussard, le manager général dans les colonnes de la Nouvelle République. "On aimerait bien se qualifier, mais on ne promet rien. Sauf que, quoi qu'il en soit, il y aura du spectacle de très haut niveau à Grenon". Du haut niveau, il en faudra pour arriver à se sortir des griffes de ces adversaires de renom dans ce groupe de tous les dangers et plus particulièrement des Russes et des Italiens. Auteur d'un sans-faute jusqu'alors en Ligue A avec quatre victoires eu compteur, le champion d'Europe en 2005, finaliste en 2007, espère bien étendre ses qualités individuelles et collectives à l'échelon européen. Chose qui ne s'annonce d'emblée guère aisée avec ce déplacement compliqué à négocier sur le parquet du Lokomotiv Belgorod, champion d'Europe en 2003 et 2004, qui fait son grand retour dans la plus prestigieuses des compétitions après trois ans d'absence. "Nous n'avons pas participé à la Ligue des Champions depuis longtemps. Beaucoup de mes joueurs la disputeront même pour la première fois. Mais je suis convaincu que les jeunes et les joueurs plus expérimentés seront au rendez-vous et donneront le meilleur d'eux-même", confesse Gennady Shipulin, l'expérimenté coach de l'écurie russe. "On n'a peur de personne" rajoute son capitaine, Taras Khtey. Les Tourangeaux sont prévenus...