L'OM prend sa revanche. Même résultat qu'au match aller mais pas le même vainqueur. Marseille s'est imposé (2-1) et ne perd pas de terrain sur le leader lillois. En revanche pour le PSG, relégué à dix points au classement, le titre s'envole. Mais les Parisiens pourront s'en vouloir à l'issue de ce match. Comme contre Benfica, les joueurs de la capitale auront manqué beaucoup d'occasions. A lire : L'OM sème Paris
Erreurs et bourreau. Dans une première mi-temps de très bonne qualité, les Parisiens ont commis deux grosses fautes sur les deux buts encaissés. Sur le coup franc de "Gabi" Heinze, Grégory Coupet avait laissé un trou énorme dans son mur. Une erreur d'inattention immédiatement exploitée par l'ancien défenseur du PSG. Sur la tête d'André Ayew, tous les défenseurs parisiens sont restés bloqués sur leurs appuis. Deux erreurs, deux buts et une défaite.
Lille sait faire. Le LOSC nous avait habitué à des un jeu puissant, élégant avec des attaques incessantes. Samedi soir contre Brest, les Lillois ont gagné (2-1) mais n'ont pas su mettre les formes. Pire, sans un excellent Landreau, les hommes de Rudi Garcia auraient dû perdre ce match. Grâce au 19e but de Moussa Sow, Lille reste installé dans son fauteuil de leader. A lire : Lille a bon dos
La bonne opération. En décrochant son troisième succès consécutif, le LOSC a réalisé la bonne opération du week-end, puisque ses adversaires du Top 5 (Rennes, Lyon, Marseille et Paris SG) se sont affrontés ce week-end. Seul Marseille semble résister à la cadence lilloise. Les supporters nordistes peuvent même commencer à rêver du titre...
Le Real dans la tête. Trois jours après l'élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions, Lyon pouvait se racheter devant ses supporters. Les hommes de Claude Puel ont bien démarré en ouvrant le score. Après l'exclusion de Montano, Gerland se voyait déjà revenir sur Lille. Mais dans les dernières minutes, l'OL a sombré sur un énième coup franc des Rennais. Désormais à six points du leader, la fin de la saison s'annonce très compliquée pour les Lyonnais. A lire : L'OL n'a pas digéré
Le contre de Gomis. Juste avant la mi-temps, Lyon a réussi à surprendre la défense rennaise sur un but plutôt chanceux. Lisandro repique au centre, frappe sur le pied de Gomis qui détourne dans les buts de Nicolas Douchez. Ce genre de contre finit généralement à côté. L'attaquant qui vient de frapper se prend la tête entre les mains et en veut à son partenaire. Sur ce coup-là, Lisandro pouvait remercier Gomis. Malheureusement pour le duo des Gones, ce but ne changera pas l'issue du match.
Lens n’est pas mort. "On nous enterre trop rapidement", avait déploré cette semaine l'entraîneur lensois Laszlo Bölöni. Il avait raison. Alors qu'ils n'avaient pas marqué un seul but lors de leurs trois derniers matches et qu'ils restaient sur sept rencontres sans succès, ses joueurs ont superbement réagi en s'imposant (4-1) à Montpellier. Lens reste néanmoins 19e mais Lens n'est pas mort. A lire : Lens se rebiffe
Le coup de gueule. La semaine dernière, les Sang et Or avaient livré une piètre prestation face à Toulouse. Le président Gervais Martel avait poussé son coup de gueule pour essayer de remobiliser ses joueurs. Action réaction. Les joueurs lensois se sont rebellés pour réaliser une magnifique première période en inscrivant trois buts. Les Nordistes n'avaient pas remporté de succès hors de leurs bases depuis le 14 août 2010. Un succès qui pourrait peut-être sonner le réveil des Lensois.
La malchance toulousaine. Englué dans le ventre mou du championnat, le TFC devait absolument s'imposer à domicile. Après une boulette dans les arrêts de jeu, les Toulousains ont concédé le match nul (1-1). Le Paraguayen Federico Santander avait pourtant inscrit son cinquième but de la saison. Mais après un cafouillage monstre, Mauro Cetto dévie dans ses propres buts une frappe de l'attaquant niçois Daniel Ljuboja. Encore raté pour le TFC.
La lutte pour le maintien. Nancy a réalisé la bonne opération du week-end en battant Monaco (1-0), un autre candidat pour la descente en Ligue 2. En revanche, Monaco s'enfonce un peu plus dans la zone rouge. De son côté, Caen a pris un peu d'air en dominant Arles-Avignon (2-0). A dix journées de la fin du championnat, une tendance se dégage : un poids lourd de Ligue 1 risque de quitter l'élite. Et pour cause, Auxerre, Monaco et Lens sont tous les trois en grand danger. A lire : Monaco touche le fond