La marque du "Chicharito". Il était la surprise de la composition de Sir Alex Ferguson. Javier Hernandez, dit "el Chicharito" ("le petit pois"), était titulaire au côté de Wayne Rooney en lieu de place du Bulgare Dimitar Berbatov. Et sur les deux seules occasions de Manchester, le Mexicain s'est trouvé à la réception des offrandes de Wayne Rooney (5e) puis de Ryan Giggs (75e). Sur ces deux actions, la défense marseillaise a été étonnamment passive et, par deux fois, Hernandez a profité du placement approximatif de Souleymane Diawara pour ne pas être sifflé hors-jeu. A lire :L'OM sort avec des regrets
Le manque de réalisme marseillais. Si Manchester ne s'est créé que deux occasions, pour deux buts, l'OM a eu beaucoup plus d'opportunités, pour un but inscrit,... contre son camp (Wesley Brown sur un corner de Mathieu Valbuena, 82e). Souleymane Diawara, de la tête (36e), Benoît Cheyrou, du pied (36e puis 74e), sont passés tout près de la timbale en or. Mais, la plus grosse occasion marseillaise fut l'œuvre, si l'on peut dire, d'André-Pierre Gignac. Lancé dans la profondeur par André Ayew, l'ex-Toulousain dévissa totalement sa reprise qui passa au-dessus (10e). La question peut se poser : Brandao, titulaire à l'aller mais absent en raison de ses ennuis judiciaires, aurait-il fait mieux ?
Heinze et Evra malmenés. Quatre ans après son départ de Manchester, les supporters des Red Devils n'ont pas oublié Gabril Heinze. Le défenseur argentin, qui a évolué en défense centrale, loin de Nani, a été sifflé à chacune de ses touches de balle. Percuté par Hernandez, averti (20e), il ne s'est jamais démonté et s'est montré bien plus convaincant qu'à l'aller. Dans le camp d'en face, c'est Patrice Evra qui a été la cible des supporters de l'OM. Conspué lors de ses interventions, parfois très limites, à l'image de ce tacle en retard sur Lucho Gonzalez (14e) qui aurait dû lui valoir un carton jaune, l'ancien capitaine des Bleus a eu le dernier mot et s'est même permis un petit retourné en fin de match...
Une pensée pour le Japon. Avant le coup d'envoi, les deux équipes, disposées en cercle autour du rond central, ont observé une minute de silence en mémoire des milliers de victime du séisme qui a frappé le Japon, vendredi dernier. Un message "With you Japan" a été diffusé sur les panneaux d'affichage d'Old Trafford.
Les supporters de l'OM au rendez-vous. Dans un stade d'Old Trafford toujours aussi timide, les fans de l'OM qui avaient fait le déplacement ont fait entendre leur voix. Dès le début de la rencontre, ils ont pris le dessus sur le public un peu guindé du "Théâtre des rêves" et ont soutenu leurs joueurs jusqu'au bout. En vain.
Un match d'anthologie. Comme à l'aller (1-0 pour le Bayern), le remake de la dernière finale de la Ligue des champions entre le club allemand et l'Inter a donné lieu à un spectacle exceptionnel. Menés 1-0 dès la 4e minute de jeu, les Bavarois ont eu quelques occasions incroyables, comme cette frappe, en déséquilibre au deuxième poteau, de Mario Gomez (40e). Sur cette action, le ballon s'arrêta sur la ligne avant d'être dégagé par Andrea Ranocchia avec l'aide du poteau. Une situation de but incroyable qui va nourrir les cauchemars des supporters du Bayern. Car, comme souvent dans ces cas-là, l'Inter est parvenu à retourner la situation en deuxième mi-temps par Wesley Sneijder (63e) puis Goran Pandev (88e) pour finalement l'emporter 3-2. A lire : L'Inter, cauchemar du Bayern
L'Inter élimine le Bayern après un match de folie :
Eto'o si haut. Samuel Eto'o est l'un des meilleurs joueurs du monde. Pour ceux qui en doutaient encore, le Camerounais a livré un match exemplaire à l'Allianz Arena. Il trompa Thomas Kraft entre les jambes (4e) puis distribua deux passes décisives, la première en retrait, pour Robben, la deuxième dans la surface de réparation pour Pandev, après avoir pris le dessus sur Breno. Du grand art.
Ribéry est de retour. Malgré l'élimination, le feu follet français du Bayern a confirmé son retour en en forme. Il fut à l'origine d'un grand nombre d'occasions du Bayern et à la 35e minute de jeu, il fut même tout près d'inscrire le but du K.-O. Après avoir évité le tacle de son défenseur, le Français est allé défier Julio Cesar mais sa frappe enveloppée fut détournée par le portier de l'Inter. Avec cette parade décisive, et quelques-unes ensuite en deuxième période, le Brésilien se racheta d'une faute de main coupable, qui permit à Mario Gomez d'inscrire le premier but du Bayern (21e).