LIGUE 1 - Marseille balaie Nice (4-1) et prend ses aises en tête à six journées de la fin. Lancé dans son sprint final, l'Olympique de Marseille est sur des rails. Et rien ne dit qu'il en déviera d'ici la fin de saison. Comme prévu, l'OGC Nice n'est pas parvenu à exister durablement au Vélodrome, malgré un rythme plutôt tranquille. Les Phocéens n'ont pas vraiment eu à forcer pour prendre la mesure d'Azuréens plus vraiment concernés par quoi que ce soit, nantis de douze points d'avance sur la zone rouge à six journées de la fin. Après une première  et rapide  alerte de Valbuena (2e), la rencontre peine à décoller malgré les transmissions fluides des Marseillais dans l'entrejeu, comme souvent ces derniers temps de la part d'Olympiens très en place dans leur jeu désormais. Si Ospina sauve de la jambe droite un tir dévié de Koné (21e), Bagayoko fait passer un frisson dans les travées du Vélodrome en manquant la cible de quelques centimètres (28e). Le titre devient palpable pour l'OM Mais à force de chercher directement la profondeur, Lucho finit par trouver Koné, qui profite d'une erreur d'appréciation d'Apam pour s'en aller battre Ospina de près (1-0, 42e). Comme à l'entraînement, Mbia ajoute un deuxième but sur corner de la tête peu après la reprise (2-0, 52e), imité ensuite par Valbuena au terme d'un magnifique mouvement collectif amorcé par Lucho et prolongé par Niang à l'entrée de la surface (3-0, 70e). Facile entre Apam et Gace qui ne sautent même pas, Diawara y va également de son but, encore de la tête sur corner (4-0, 74e), la réduction du score de Faé dans le temps additionnel permettant aux Niçois de sauver l'honneur (4-1, 90e+2). Plutôt réaliste mais surtout jamais inquiété dans le jeu, l'OM était largement meilleur, bien sûr. Mais a également pu profiter de ce fameux calendrier favorable raillé par certains présidents de club, en remportant son quatrième succès en quatre matches consécutifs à domicile en Ligue 1, face à des Niçois quasiment en vacances. Avec respectivement deux et quatre points d'avance sur Auxerre et Lyon plus un match de retard, nantis également de six unités d'avance sur Bordeaux (qui compte en revanche un match de moins que l'OM), Marseille s'envole vers le titre. Presque sans prévenir.