L'info. En Espagne, la fraude fiscale présumée de Lionel Messi ne passionne pas vraiment les foules. Auditionné pendant deux heures vendredi par le juge qui l'a mis en examen, l'attaquant argentin du Barça à la popularité immense ne devrait pas pâtir de ces accusations. Et pour cause, la presse espagnole semble se désintéresser presque totalement de l'affaire.
Aucune mention en Une. Entre 2006 et 2009, Lionel Messi et son père, Jorge Horacio, auraient caché au fisc espagnol une partie des revenus tirés du droit à l'image de l'Argentin. Une évasion fiscale présumée qui porterait sur plus de 4 millions d'euros et qui concerne le quadruple Ballon d'Or. Au moment des révélations, tous les journaux ibériques avaient choisi de traiter largement l'affaire. Trois mois plus tard, plus rien. Entre temps, Messi père a signé un chèque de 5 millions d'euros aux autorités espagnoles. Mais l'affaire n'est tout de même pas terminée, Lionel Messi reste mis en examen.
La querelle avec le Real continue. Quelques lignes sur cette évasion fiscale présumée mais des explications à rallonge sur le "scandale mondial" (selon les termes du quotidien Sport). Malmené face au promu Elche mercredi soir, le Real Madrid s'est imposé dans les arrêts de jeu (2-1) à la faveur d'un penalty très généreux (à voir ci-dessous). Sur l'action, le défenseur du Real, Pepe, simule grossièrement une faute et réussit à obtenir un penalty. "C'est la plus grande honte jamais vue sur un terrain de foot", dénonce même le journaliste de Sport Lluis Mascaro, sur son blog. La colère monte entre les supporters du Real et du Barça. Mais personne ne semble s'intéresser au hors-jeu fiscal de "Léo" Messi.
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