L'histoire retiendra que José Mourinho a quitté le Real Madrid après une ultime victoire face à Osasuna (4-2). Cette dernière du technicien portugais était l'un des événements de la 38e et dernière journée de la Liga, qui s'est disputée samedi. La preuve : les photographes ont dû jouer des coudes pour prendre le "Special One" en photo et ont même obligé l'arbitre de la rencontre à intervenir...
Mourinho est mitraillé par les photographes :
L'histoire retiendra également que le stade Santiago-Bernabeu était visiblement très partagé sur le bilan du technicien à la tête des Merengue. En trois saisons, l'ancien (et peut-être le nouvel) entraîneur de Chelsea a remporté trois trophées : la Coupe du Roi en 2011, le championnat en 2012 et "seulement" la Supercoupe d'Espagne cette saison. Si une partie du stade l'a sifflé, le virage des Ultras du Real l'a salué avec une banderole à sa gloire. Outre des résultats mitigés, on retiendra également du passage du "Mou" au Real une inimitié férocement entretenue avec le Barça de Josep Guardiola.
Mais depuis le départ de "Pep", Mourinho avait changé de cible. C'est avec ses propres joueurs qu'il a alimenté des tensions cette saison. Samedi, son compatriote Pepe était une nouvelle fois écarté et l'ancien capitaine emblématique du club, le gardien international Iker Casillas, n'était pas convoqué lui non plus alors que son remplaçant, Diego Lopez, était indisponible. C'est donc Jesus Fernandez, l'habituel... quatrième gardien, qui a gardé les cages du Real sous le soleil castillan.
Capitaine en l'absence de Ronaldo, Ramos et Xabi Alonso, l'Argentin Gonzalo Higuain a inscrit le premier des quatre buts du Real, alors que Michael Essien, auteur du deuxième, est allé saluer celui qui fut également son coach à Chelsea, tout comme le fit l'Allemand Mesut Özil, passeur décisif sur le troisième but. Rejoint à 2-2, le Real a en effet finalement emporté la décision grâce à des buts de Karim Benzema et de José Callejon Bueno. Après cet ultime victoire, Mourinho a salué timidement les spectateurs du Bernabeu. Il va pouvoir désormais alimenter la chronique ailleurs. L'Angleterre et ses tabloïds l'attendent...