Le Barça tient son quart. Aucune équipe au monde n’est aujourd’hui capable d’attendre le Barça. Arsène Wenger a voulu refaire le coup de José Mourinho. L'année dernière, l’Inter Milan avait éliminé Barcelone en demi-finales grâce à un formidable "catenaccio". Mais mardi soir, les hommes de Pep Guardiola étaient tout simplement trop forts. Les blaugrana ont joué à l’attaque-défense pendant 90 minutes. Arsenal a espéré un temps avant de s’incliner (3-1). A lire : Barcelone trop fort pour Arsenal
L’expulsion de Van Persie. Arsène Wenger pourra longtemps regretter l’exclusion de son attaquant Robin Van Persie. A l’heure de jeu, Arsenal vient de réaliser l’exploit de marquer sur un corner, bien aidé il faut le dire par Sergio Busquets. Quelques minutes plus tard, l’attaquant néerlandais écope d’un deuxième carton jaune très sévère pour avoir balancé le ballon après le coup de sifflet de l’arbitre. Rageant mais pas déterminant. Avec son trio infernal, Xavi-Iniesta-Messi, les Barcelonais se sont créés trop d’occasions. Dans le même temps, Arsenal n’a jamais tiré une seule fois au but. Pas de regrets.
Chef d’œuvre de Messi. Tous les superlatifs ont déjà été utilisés pour qualifier les performances de Lionel Messi. On se contentera simplement de décrire son but. Sur un service remarquable d'Andrès Iniesta, l'Argentin contrôle, pique son ballon pour lober Almunia avant de terminer le travail. L'action va très vite. Au début, on croit à un contre favorable. A y regarder de plus près, tout est calculé et merveilleusement exécuté.
Laurent Blanc en superviseur. Dans la tribune présidentielle du Camp Nou, on a pu apercevoir le sélectionneur français, Laurent Blanc. Aux côtés de Fabio Capello, le sélectionneur italien de l’équipe d’Angleterre, le coach des Bleus a dû particulièrement apprécier la performance d'Eric Abidal, impeccable dans toutes ses prises de balle. Laurent Blanc aura également pu mesurer la progression de Samir Nasri dans le jeu physique.
Le Shakhtar décroche son ticket. Après une belle victoire (3-2) au match aller, les Ukrainiens du Shakthar Donetsk avaient toutes les chances de se qualifier pour le tour suivant. Encore fallait-il faire attention au sursaut de la Roma. De sursaut il n'y a pas eu. Les Ukrainiens se sont baladés contre les Romains au match retour (3-0). Une maîtrise physique, une qualité technique impressionnante et beaucoup de sérieux. Et si le Shakthar surprenait son monde cette année et passait encore quelques tours... A lire : Le Shakhtar par la grande porte
L’exclusion de Mexès. Après un mauvais geste sur Luiz Adriano, Philippe Mexès a écopé d'un second carton jaune pour avoir ceinturé le Brésilien. Une faute que le Français aurait largement pu éviter. Laissant ses partenaires à dix contre onze, le défenseur des Bleus a lourdement handicapé la Roma.