CM 2010 - Pour leur premier match, les Camerounais chutent face au Japon (1-0).La chute est terrible. Alors que les joueurs camerounais claironnaient dans la presse leur volonté d'aller le plus loin possible dans cette Coupe du monde, ils se sont d'ores et déjà ajouté un terrible poids sur les épaules, qui risque bien de les handicaper définitivement dans la course aux huitièmes de finale. Sans vie et sans idée, les Lions Indomptables ont en effet buté, dès leur entrée en lice, sur une équipe du Japon qui a crânement jouer sa carte (1-0). Alors que dans l'autre rencontre de la poule, les Pays-Bas sont venus à bout du Danemark (2-0), il faudra sans doute au partenaires de Samuel Eto'o remporter ses deux autres rencontres pour apercevoir la phase finale. Pour les Nippons en revanche, et après une campagne de préparation catastrophique, tous les espoirs sont permis.Et comme depuis le début de la compétition, la première période ne va pas se faire lever les foules. Ainsi, les deux équipes proposent un jeu assez pauvre, les Camerounais s'entêtant à passer dans l'axe. Il faut dire que l'équipe mise en place par Paul Le Guen n'est pas franchement faite pour passer sur les côtés, avec des joueurs qui ne jouent pas forcément à leur poste de prédilection. C'est d'ailleurs de l'un d'eux que va venir la défaillance. Stéphane Mbia, milieu récupérateur devenu défenseur central il y a six mois, est en effet aligné au poste d'arrière droit. Le Marseillais va finalement se trouer sur un centre venu de la droite, expédié par le Grenoblois Daisuke Matsui. Tout heureux de profiter de la bourde, Keisuke Honda expédie alors le ballon au fond des filets (1-0, 39e).Au retour sur le pré, les intentions des Lions Indomptables sont un peu meilleures. On voit donc Samuel Eto'o, en bon capitaine, sonner la révolte sur son côté droit, mais Eric-Maxim Choupo-Moting ne cadre pas (49e). C'est ensuite le bruit lancinant des Vuvuzelas qui va s'installer dans le stade, mais également dans l'esprit des joueurs. Les hommes de Le Guen n'arrivent en effet pas à se projeter vers l'avant, se mettant même en danger sur les rares contres nippons. Le dernier quart d'heure n'apporte rien de neuf, avec une litanie de passes et de contrôles manqués, et un seul tir, de Mbia, va venir faire parcourir un petit frisson dans le coeur de ses supporters (86e). Une chose est sûre désormais, le Cameroun est contraint à l'exploit, tandis que pour le Japon, au moral gonflé à l'hélium, aucun rêve ne lui est désormais interdit.