Après un match très compliqué, les hommes de Laurent Blanc ont décroché leur ticket pour l’Euro 2012, qui se tiendra en Ukraine et en Pologne en juin prochain. Près de 16 mois après le naufrage des Bleus en Afrique du Sud, l'équipe de France a corrigé le tir et évité le pire en échappant aux barrages.
Nasri sauve la baraque. Il a parfaitement choisi son moment pour revenir en grâce. Le meneur de jeu de Manchester City n'avait plus marqué depuis quatre ans en équipe de France. Mardi soir au Stade de France, il a n'a pas tremblé pour transformer le pénalty. Après plusieurs matches où il avait été très critiqué, Samir Nasri a retrouvé un second souffle en Bleu.
La série continue. Avec ce nouveau match (1-1) contre la Bosnie, les joueurs tricolores ont enchaîné un 15e match de suite sans défaite. Depuis le revers (1-0) contre la Biélorussie, les hommes de Laurent Blanc n'ont plus jamais perdu. S'ils n'ont pas toujours été exceptionnels, les Bleus ont quand même réussi à aligner de bons résultats.
Une équipe sans solution. Il ne faut pas s'y tromper. Si la France est qualifiée pour l'Euro 2012, elle a eu énormément de mal mardi soir face à une très bonne équipe bosnienne. Si Jérémy Ménez a semblé très en jambes pendant tout le match, le milieu de terrain français a manqué de dynamisme et de créativité. Des détails à revoir d'ici l'Euro, dans huit mois.
Dzeko, une action, un but. L'attaquant bosnien est l'un des meilleurs avant-centres du monde. Mardi soir, il l'a encore une fois prouvé. En récupérant un ballon à vingt mètres, Edin Dzeko a montré toute sa classe. Un contrôle, un enchaînement et une frappe. Tout simplement magnifique.
Pas d’ambiance. Dans un Stade de France qui s'est rempli tardivement, ce sont d'abord les Bosniens, très nombreux avec leurs drapeaux bleus et jaunes, qui ont fait le plus de bruit. Les supporters français n'ont donné de la voix qu'en toute fin de match, avec l'égalisation de Samir Nasri.
Les qualifiés. On connaît désormais les pays qualifiés directement pour l'Euro 2012. Voici la liste : l'Allemagne, l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne (pays organisateur, qualifié d'office), l'Ukraine (pays organisteur, qualifié d'office), la Grèce, la Russie, le Danemark, la France et la Suède (meilleur deuxième).
Les barragistes. Heureusement pour la France, la terrible épreuve des barrages a été évitée de justesse. Huit équipes (l'Estonie, le Monténégro, la Bosnie, le Portugal, la Croatie, l'Irlande, la République Tchèque et la Turquie) se retrouveront en novembre dans un match aller-retour pour décrocher les quatre derniers billets.