Avant le match aller Lyon - Real Madrid, mardi, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, Europe1.fr a listé ce qui pourrait faire pencher la balance en faveur de Lyon... ou non.
Les raisons d’espérer
Le passé. Le Real, Lyon maîtrise. Les Gones n'ont jamais perdu en Coupe d'Europe contre les Merengue (3 victoires à Gerland, 3 nuls à Bernabeu). L'année dernière, l'OL avait même signé son premier exploit majeur en C1 en éliminant le Real en huitièmes de finale (1-0, 1-1). En 2005-06 (3-0, 1-1), puis en 2006-07 (2-0, 2-2), les deux équipes s'étaient affrontées en phase de poules. Iker Casillas doit garder un souvenir particulier du 13 septembre 2005. Ce jour-là, le portier madrilène avait pris trois buts en un peu plus d'une demi-heure...
Le Real explose en une mi-temps à Gerland :
L'élan. 4-1 à Saint-Etienne, 4-0 à Nancy. Certes, on ne veut pas manquer de respect au Real en établissant un parallèle avec ses deux équipes de Ligue 1 mais l'OL reste sur deux performances offensives de choix, avec huit buts marqués, dont un chef-d'oeuvre, le ciseau retourné de Jimmy Briand. Et, surtout, l'OL a retrouvé un fond de jeu, avec un Gourcuff sur la bonne voie et un Delgado retrouvé. Dans le même temps, le Real a certes gagné, mais sans vraiment flamber (1-0 - à dix - sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone et 2-0 contre Levante).
Jimmy Briand signe un retourné contre Nancy :
Karim Benzema. Emmanuel Adebayor avant-centre, ça vous fait peur vous ? Remplaçant à Manchester City, le Togolais brille par son inconstance et s'offre (souffre ?) parfois de loupés quasi inexplicables. Sa présence - quasi assurée - au coup d'envoi en lieu et place de Karim Benzema, très affûté contre le Brésil avec les Bleus, aurait presque valeur de bonne nouvelle pour l'OL, même si le président Aulas s'est dit impressionné par le géant togolais. Mais lorsque "JMA" dit, à propos de Benzema, "pour lui, je souhaite qu'il joue", on entend "Pour nous, je souhaite qu'il ne joue pas"...
Les raisons de paniquer
José Mourinho. Il a été recruté pour ça. Pour mettre fin à la série de six éliminations successives du Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Habitué du dernier carré de la compétition et double vainqueur de l'épreuve (2004 et 2010), le "Special One" a n'a peur de personne. "L'an dernier, nous étions très proches (de la victoire) mais, cette année, ce sera complètement différent", explique même Cristiano Ronaldo, lundi, dans une interview à As. "L'entraîneur a beaucoup d'expérience et sait comment gagner." Et "Mou" sait gagner contre les clubs français. En 2004, en finale, "son" Porto n'avait fait qu'une bouchée de l'AS Monaco (3-0). Et en quarts de finale, c'est... Lyon qui avait subi la loi des Portugais (2-0, 2-2).
Le Porto de Mourinho écrase Monaco :
Cristiano Ronaldo. Samedi, contre Levante, deux titulaires habituels, Xabi Alonso et Mesut Özil étaient au repos contre Levante. Pas Cristiano Ronaldo, inamovible ailier gauche du onze-type du Real. "Il n'est jamais fatigué, pourquoi voudriez-vous que je le mette sur le banc ?", s'est justifié Mourinho en conférence de presse. Plus encore que Lionel Messi, Ronaldo est une machine à frapper, à marquer (33 buts en 35 matches) et à faire des talonnades. La menace numéro un, c'est lui, même si son homologue côté droit, Angel di Maria, n'est pas maladroit non plus.
Ronaldo martyrise Auxerre en phase de poules :
Lisandro. Mis à part Hugo Lloris, quel joueur de l'OL peut se targuer de l'étiquette de "grand joueur" ? Vous avez trouvé : Lisandro Lopez. Problème, l'Argentin s'est blessé, jeudi, alors que Claude Puel avait prévu de le faire souffler contre Nancy, vendredi, en championnat. "Une blessure stupide, comme toutes les blessures", a expliqué Jean-Michel Aulas, samedi, tordant le cou à la rumeur selon laquelle "Licha" se serait fait mal aux ischios en tapant dans un ballon de dépit. Passeur décisif l'an dernier sur le but de Pjanic à Bernabeu, Lisandro ne va pas marquer et va manquer.
Lyon - Real Madrid est à vivre en direct, mardi, sur Europe 1 à partir de 20h00.