Lille, presque le grand Sow... Pendant 74 minutes, Lille a compté sept points d'avance en tête du championnat de France de Ligue 1. Mais le LOSC, qui a mené entre la 9e et la 86e minute, a été rejoint en toute fin de match à Auxerre, sur un but de Dariusz Didka sur coup franc. La remontée des défenseurs lillois n'a pas été parfaite et le Polonais, esseulé au second poteau, a pu battre Mickaël Landreau de près. Mais le but aurait pu être refusé en raison d'une déviation initiale d'Anthony Le Tallec qui a mis Dudka hors-jeu... A lire :Lille frustré
Une merveille de ciseau. Habitué aux buts splendides, le meilleur buteur de Ligue 1, le Sénégalais Moussa Sow a inscrit un seizième but magnifique. Sur une balle renvoyé de la tête par la défense auxerroise , l'avant-centre nordiste réussit un ciseau retourné à l'entrée de la surface de réparation qui va se loger le long du poteau gauche d'Olivier Sorin. Du grand art.
Un bon 0-0. Sept jours après Marseille-Monaco (0-0), le "grand match" du dimanche a, une nouvelle fois, accouché d'un match nul et vierge. Mais à la différence de la purge de la semaine précédente, le choc entre les champions de France 2008 et 2009 a accouché d'un match enlevé, rythmé, auquel n'a manqué finalement que la réussite des attaquants. "L'état d'esprit y était, le contenu aussi", a convenu au micro de Canal+ le capitaine bordelais Alou Diarra. "Maintenant, il faut prendre des points pour atteindre notre objectif, qui est l'Europe." Cela pourrait bientôt devenir aussi l'objectif (à la baisse) de Lyon, qui pointe toujours à sept longueurs de Lille. A lire : L'OL reste dans le doute
Enfin du foot. Dans une Ligue 1 trop souvent atone, Rennes (4e) et le PSG (2e) ont proposé un vrai spectacle, samedi soir, avec de l'allant et de l'envie (1-0). Et avec un peu plus de réussite dans les zones de vérité, les deux équipes auraient facilement pu se quitter sur un score de 3-3 tant les occasions franches ont été nombreuses. Pour n'en citer que deux, une de chaque côté, il y eut cette frappe à bout portant d'Hoarau captée par Nicolas Douchez ou celle, croisée, d'Alexander Tettey qui vint lécher le poteau droit d'Edel. A lire : Rennes s'est retrouvé !
Antonetti - Duhamel, le choc. Quand l'une des grandes gueules des bancs de L1 rencontre l'un des arbitres les plus "intransigeants" du championnat, cela tourne souvent à l'aigre. Après avoir moqué une décision - et eu sans doute quelques mots de trop -, le technicien a été prié de rejoindre les gradins et les spectateurs du stade de la Route de Lorient qu'il aime tant...
Le feu d'artifice du Vélodrome. Il n'a pas lieu sur le terrain, mais dans le ciel, comme après chaque victoire de l'OM cette saison. Car pour ce qui est de la qualité de la prestation, les spectateurs du Vélodrome, vindicatifs ("Bougez-vous le c... !" pouvait-on lire dans le virage Nord), repasseront. A la mi-temps, alors que le score était encore de 0-0, Stéphane Mbia a même voulu aller s'expliquer avec les Yankees, avant d'être rappelé par Gabriel Heinze. Face à la lanterne rouge de Ligue 1, les Olympiens l'ont finalement emporté sur la plus petite des marges, en ne se montrant guère plus à leur avantage que dimanche dernier, à Monaco. Seul point positif : Gignac a été buteur et Brandao passeur. A l'OM, seuls les (anciens ?) honnis vont bien. A lire :Le minimum syndical pour l'OM
Sissoko enfonce Monaco. Malgré la présence de ses nouvelles recrues sur la pelouse du Stadium - Mahamadou Diarra, Pascal Feindouno, Grégory Lacombe -, le club de la Principauté a chuté à Toulouse (2-0), la faute à un doublé de Moussa Sissoko, particulièrement opportuniste devant le but (48e, 75e). Monaco, 19e avec quatre points de retard sur le premeir non relégable, Caen, reste plus que jamais relégable.
Et au milieu surgit Rivière. Avec l'épisode Dimitri Payet, la vie de l'AS Saint-Etienne n'a pas été un long fleuve tranquille ces dernières semaines. Mais Emmanuel Rivière, qui n'avait plus marqué depuis le 18 décembre, est venu apporter un peu de sérénité chez les Verts, samedi, en signant un doublé décisif sur la pelouse de la Mosson, à Montpellier (2-1). L'international espoirs permet à son club d'intégrer le Top 5 du classement. Payet, lui, n'avait pas fait le déplacement et jouera avec la réserve dimanche. A lire :Sans Payet, Sainté enchaîne
Gameiro ne s'arrête plus. Depuis son vrai-faux départ lors du mercato d'hiver, Kevin Gameiro est inarrêtable avec Lorient. L'attaquant international a encore marqué, samedi soir, assurant en toute fin de match la victoire de son club à Caen (2-0). Il s'agit du cinquième but en trois matches pour l'avant-centre lorientais, qui avait signé un doublé contre Brest puis contre Metz, mardi, en Coupe de France.
Les Sochaliens remontés. "Qu'on arbitre bien et après, on pourra faire son autocritique sur nos performances mais pour l'instant, ce n'est pas le cas", a tonné Francis Gillot après la défaite de son équipe à Nice (1-0). L'entraîneur doubien a eu du mal à digérer l'exclusion de Kévin Anin pour deux cartons étranges (après un duel épaule contre épaule puis pour avoir eu un échange musclé avec un adversaire). Mais Francis Gillot en voulait surtout à l'arbitre assistant de M. Ruddy Buquet, qui a décidé d'annuler le but égalisateur des Sochaliens pour une faute inexistante de Damien Perquis sur le gardien niçois, David Ospina. "Ah lui (l'arbitre assistant), il ne voulait pas qu'on gagne,... Il ne voulait pas qu'on gagne, faut que je prenne son nom d'ailleurs."