Un Lyon en demi-teinte. Comme face au Paris-SG, le 28 novembre, l'OL a ouvert le score. Mais comme face au PSG, l'OL s'est retrouvé mené 2-1 avant d'arracher le nul en toute fin de match. Sur une magnifique remise de l'indispensable Lisandro Lopez, le jeune Alexandre Lacazette s'est montré plein de sang-froid devant le but. Ce nul ne change rien à l'histoire puisque l'OL devait d'abord espéré une contre-performance de Schalke à Lisbonne face à Benfica. Or, les Allemands se sont imposés (2-1), accaparant la première place du groupe. A lire :L'OL en seconde classe
Le talent d'Enyama. Si l'OL ne l'a pas emporté, c'est en grande partie en raison de la performance de haute volée du gardien de l'Hapoël Tel-Aviv, Vincent Enyama. L'international nigérian a réussi des parades de grande classe. On retiendra celles devant Bafétimbi Gomis (41e), Anthony Réveillère (84e) puis Lisandro (86e). Enyama finira par s'incliner à deux minutes de la fin du temps réglementaire, laissant ainsi échapper la qualification pour la Ligue Europa.
Le chef-d'œuvre de Zahavi. Certes, la défense de l'OL avait plus sur le coup des allures de gruyère fondu que de mur infranchissable. Mais le but d'Eran Zahavi ne doit rien à personne mais tout au talent de l'ailier israélien. Sur un centre de Salim Tuama venu de la gauche, il effectua un ciseau retourné de toute beauté qui alla se loger dans la lucarne gauche d'Hugo Lloris. Splendide.
La remise de Raul. Dans un Estadio de la Luz quasiment vide, Schalke a assuré l'essentiel mardi soir en l'emportant (2-1) sur le Benfica Lisbonne. Déjà déterminant face à l'OL, Raul s'est signalé sur le premier but allemand en réalisant une astucieuse remise de la poitrine pour José Manuel Jurado, qui n'avait plus qu'à ajuster Roberto d'un habile tir du gauche.
Les jeunes du Barça assurent. Victor Valdes, Carles Puyol, Andres Iniesta, Lionel Messi... Le banc du FC Barcelone face au Rubin Kazan avait de l'allure. Pour cette rencontre sans enjeu pour les Blaugrana, "Pep" Guardiola avait décidé de faire confiance aux jeunes pousses du club, avec une moyenne d'âge flirtant avec les 23 ans. Ce sont deux membres du Barça Athletic, l'équipe réserve, qui ont marqué : Andreu Fontas et Victor Vazquez. Les Russes du Rubin Kazan, qui pouvaient encore se qualifier, laissent le dernier strapontin au FC Copenhague.
Copenhague le petit poucet. Parmi les 13 clubs qualifiés pour les huitièmes de finale, le FC Copenhague est le seul qui n'est pas issu de l'un des cinq grands championnats (Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Italie). Mais ce ne sera pas une sinécure pour son futur adversaire en huitièmes. Ce club-là a tenu en échec le Barça (1-1 le 2 novembre). Et ça, tout le monde ne peut pas en dire autant.
Le csc de Cissé. Lors de son dernier match, le FC Copenhague a largement dominé une faible équipe du Panathinaïkos (3-1). Le troisième but des Danois a été inscrit par un coup de tête dans son propre but de Djibril Cissé. Un autre ancien pensionnaire de Ligue 1, Cédric Kanté, a clos la marque, rendant cette quatrième défaite en six matches un peu moins amère pour des Grecs inexistants dans cette phase de poules.
La bourde de Boschker. Sander Boschker est un gardien de but de 40 ans, qui évolue à Twente. Ce sera demain la star de tous les bêtisiers. Dans un match sans enjeu face à Tottenham, l'entraîneur du club néerlandais, l'ancien gardien des Diables, le Belge Michel Prudhomme, avait décidé de l'aligner dans les buts. Mais la récompense s'est rapidement transformée en cadeau empoisonné. Sur un ballon anodin mis en retrait par son défenseur Peter Wisgerhof, Boschker s'est littéralement troué, laissant filer le ballon dans le but vide.
Boschker rate son dégagement... :
L'Inter à terre. Le champion d'Europe en titre s'est incliné pour la deuxième fois consécutive à l'extérieur, cette fois sur la pelouse du Werder Brême (3-0). Toujours privé de nombreux joueurs clés, le champion d'Italie connaît bien des difficultés et Rafael Benitez peine à s'imposer. La deuxième place des Nerazzurri rend possible une revanche contre le Barça ou le Bayern dès les huitièmes. A lire : L'Inter n'en voulait pas.
Manchester a encaissé un but. Manchester United pouvait être le premier club à boucler la phase de poules sans avoir encaissé le moindre but. Cet espoir a volé en éclats peu après l'heure de jeu, mardi, à Old Trafford, après le raid et la frappe de Pablo Hernandez, de Valence. Mais l'essentiel est sauf pour United, qui a conservé sa première place grâce à l'égalisation d'Anderson (1-1).