LIGUE DES CHAMPIONS - La 1e demie de son histoire conduit l'OL chez le Bayern à l'aller. Une rencontre qui fait couler beaucoup d'encre. La deuxième affiche des demi-finales de la Ligue des champions qui opposera le Bayern Munich à l'Olympique Lyonnais, mercredi, s'est entourée d'un contexte extra-sportif pour le moins particulier. Des difficultés rencontrées par les Gones pour se rendre en Bavière à la révélation d'une affaire de proxénétisme sur mineure dans laquelle le Lyonnais Sydney Govou et le Bavarois Franck Ribéry ont été entendus comme témoins, l'enjeu sportif du match a été relégué un temps au second plan. Sur la pelouse de l'Allianz Arena, le premier acte de l'affrontement entre Gones et Munichois posera pourtant les bases d'une possible qualification pour la finale de la plus prestigieuse compétition européenne pour l'une des deux formations. "La finale, c'est simplement un rêve pour nous mais nous n'avons qu'une envie, le réaliser", souligne Cesar Delgado. Déjà entrée dans l'histoire du club en décrochant une place dans le dernier carré aux dépens de Bordeaux, la formation de Claude Puel évoluera donc sans aucun repère passé face à un Bayern plus expérimenté (13 demi-finales de LdC, 7 finales pour 4 victoires). "La différence d'expérience des deux clubs à ce stade de la Coupe d'Europe pour moi ne fera pas grand chose. La vérité est sur le terrain, et non dans la vitrine des trophées", tempère néanmoins le Belge Daniel Van Buyten, défenseur munichois. Jean-Michel Aulas se dit "inquiet" Et la fraîcheur physique ? Eprouvés par un voyage en mini vans Lyon-Stuttgart puis Stuttgart-Munich en raisons d'un traffic aérien perturbé en Europe, les Gones seront-ils d'attaque face à une équipe munichoise éclatante lors de son dernier match de Bundesliga face à Hanovre (7-0) ? "Je suis inquiet par tout ce qui concourt à la mise en oeuvre de ce qui devrait être historique pour l'OL. Il y a les blessés, il y a évidemment le nuage volcanique", n'a pas manqué d'analyser Jean-Michel Aulas sur le site de l'OL. Confronté à plusieurs blessures (Boumsong, Clerc, Bodmer et Lovren) et un Lisandro Lopez amoindri, Claude Puel devra composer une défense Toulalan-Cris qui le prive d'un élément essentiel au milieu de terrain. Une association qui ne sera pas de trop pour contrer les assauts d'un Arjen Robben au sommet de sa forme alors que Franck Ribéry devrait bien tenir sa place malgré un contexte psychologique compliqué et de petits soucis musculaires. "Franck s'est très bien entraîné, et il est super content de pouvoir jouer cette demi-finale", s'est contenté de commenter Philipp Lahm au cours d'une conférence de presse à laquelle le Français n'a finalement pas pris part, mardi.