L'Europe du football l'attendait avec impatience (ou pas). Les organisateurs de l'Euro 2016 de football, qui se déroulera en France, ont dévoilé mardi la mascotte officielle de la compétition. En l’occurrence un enfant vêtu d'une cape et dont le dessin rappelle le style des dessins animés Pixar. Reste à lui trouver un nom, et c'est le public qui décidera au terme d'un vote organisé jusqu'au 26 novembre. Les internautes ont trois possibilités : Super Victor, Driblou ou Goalix.
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Un choix plutôt sage au regard des précédentes mascottes. Le choix d'un garçon capé et balle au pied peut sembler un peu trop raisonnable au regard de la tradition des mascottes des coupes du monde et d'Europe, souvent plus farfelues. Pour son Mondial, le Brésil avait ainsi choisi le tatou "Fuleco" pour emblème tandis que l'Afrique du Sud avait opté pour le léopard Zakumi, qui semblait sorti tout droit d'un manga. En 1986, le Mexique avait frappé encore plus fort en choisissant un piment doux, le Jalapeno, pour emblème.
Une rupture dans la tradition française. Autre enseignement : la France a décidé de tourner la page des mascottes en forme de gallinacés. Lorsque l'Hexagone hébergea la Coupe du monde en 1998, c'est un coq qui fut chargé d'incarner la compétition au regard des plus petits (et des grands). Et l'ancêtre de Footix, devenu depuis une quasi-insulte dans le monde des footeux, était lui aussi un coq, baptisé Peno.
La France rejoint la famille des mascottes humanoïdes. En délaissant le coq pour un petit garçon, la France rejoint un autre courant dans le monde des fétiches : celui des mascottes à forme humaine. Il rejoint ainsi les stylistiquement très discutables Slavek et Slavko (Euro 2012 en Pologne et au Portugal), Trix et Flix (Euro 2008 en Suisse et Autriche) ou encore Kinas (Euro 2004 au Portugal). Un style qui fut également très à la mode dans les années 1970 avec Juanito (Mexique 1970), Tip et Tap (Allemagne 1974) et Gauchito (1978). Pour rappel, voici les fameux tandem Slavek-Slavko et Trix-Flix :
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