LIGUE 1 - Le licenciement de l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle est en cours. Deux jours après une nouvelle désillusion à domicile face à Nancy (2-3), une seule chose est sûre du côté de l'OGC Nice, actuellement dix-septième au classement de Ligue 1. Didier Ollé-Nicolle ne dirigera plus l'équipe professionnelle, comme c'était déjà le cas depuis lundi. Le successeur de Frédéric Antonetti était en effet absent de l'entraînement du groupe professionnel, dirigé par un trio composé d'Eric Roy, le directeur sportif, René Marsiglia et Frédéric Gioria, respectivement directeur du centre de formation et entraîneur de l'équipe réserve, associé à un nouveau préparateur physique, Roger Propos, et à l'entraîneur des gardiens Bruno Valencony, toujours en poste. Mardi, un communiqué aussi flou dans le ton que l'est aujourd'hui la situation du club est venu clarifier - en partie - la situation, confirmant que Didier Ollé-Nicolle allait être licencié. "Nous envisageons de licencier Monsieur Didier Ollé-Nicolle. La procédure de licenciement étant en cours, conformément à la loi, aucune décision ne peut être prise avant l'entretien préalable, qui aura lieu la semaine prochaine, puis la procédure spéciale de conciliation prévue par la Charte du Football". Une procédure qui s'annonce donc longue et coûteuse pour le club azuréen, qui n'a pas encore pris de décision concernant les deux adjoints de l'ancien coach de Clermont, Alain Olio et Guillaume Tora, dont les contrats "sont pour l'instant poursuivis". Des entraîneurs sans diplôme Seule certitude, ce sont bien les anciens joueurs de Nice, Roy, Marsiglia et Gioria, qui prennent en charge les destinées de l'équipe. Seul problème, aucun de ces derniers ne dispose du diplôme d'entraîneur professionnel (DEPF), indispensable pour diriger une équipe de Ligue 1 ou de Ligue 2. Les dirigeants azuréens auraient, semble-t-il, envisagé, sans rire, un moment donné maintenir Ollé-Nicolle dans l'organigramme du club afin qu'il serve de prête-nom. Une position difficilement tenable pour le désormais ex-entraîneur de l'OGCN. Du coup, le club s'expose à une amende de 10 000 euros par match disputé sans entraîneur diplômé, soit une facture de 110 000 euros jusqu'à la fin de la saison. Le nouvel homme fort du domaine sportif, Eric Roy, est revenu sur les raisons qui l'ont fait accepter ce défi, mardi soir dans Europe 1 Foot: "Le challenge est excitant et en même temps compliqué, il peut même être effrayant mais on ne pouvait pas se défiler, ne pas prendre nos responsabilités. C'est notre club de coeur, on est tous très attachés au projet club". Malgré la confusion ambiante, les dirigeants azuréens, au premier rang desquels le président Gilbert Stellardo et le directeur général Patrick Governatori, ne veulent pas perdre de vue l'essentiel: "au-delà de tout ça, le plus important, c'est le maintien en Ligue 1 et le match capital de samedi contre Le Mans", précise ainsi en guise de conclusion le communiqué officiel publié ce mardi.