Publicité
Publicité

Noah veut légaliser le dopage

Frédéric Frangeul - Mis à jour le . 1 min
"Aujourd'hui le sport, c'est comme Astérix aux Jeux Olympiques : si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner", estime Yannick Noah.
"Aujourd'hui le sport, c'est comme Astérix aux Jeux Olympiques : si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner", estime Yannick Noah. © MAXPPP

Pour l'ancien champion, "si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner".

Voilà une déclaration qui devrait faire du bruit. Pour rendre le sport plus équitable, Yannick Noah propose ni plus ni moins que de légaliser le dopage. "Arrêtons l'hypocrisie", demande la personnalité préférée des Français. "La meilleure attitude à adopter est d'accepter le dopage. Et tout le monde aura la potion magique", explique-t-il dans une chronique publiée samedi par le journal Le Monde .

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Au coeur de la démonstration de Yannick Noah, la domination des sportifs espagnols. "Comment une nation peut-elle du jour au lendemain dominer le sport à ce point ?, se demande l'ancien tennisman. "Aujourd’hui, ils courent plus vite que nous, ils sont beaucoup plus costauds et ne nous laissent que des miettes. A côté d’eux, c’est simple, on a l’air de nains".

"Ils sont tombés dans une marmite"

Et Yannick Noah de poursuivre : "aujourd'hui le sport, c'est comme Astérix aux Jeux Olympiques : si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner. Et là, on a l'impression que, comme Obélix, ils sont tombés dans une marmite".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Pour Yannick Noah, la France et l'Espagne ont des attitudes radicalement différentes vis-à-vis de leurs champions. "En Espagne, l'affaire Fuentes, le plus gros scandale de dopage de l'histoire, a fait pschitt", écrit-il. "On veut des champions, on admire les champions des autres pays, et on est sans pitié dès qu'il y en a un qui se fait prendre", conclut Yannick Noah. Et le désormais chanteur de citer en exemple les cas de Richard Virenque "sacrifié" ou Jeannie Longo "assassinée".