Le Clasico entre le FC Barcelone et le Real Madrid est le match le plus attendu de l’année. Plus d’un milliard de personnes regardent cette rencontre à travers le monde. Cette saison, les deux équipes sont au coude à coude. Le Real n’a pas perdu un match depuis l’arrivée de son nouveau coach, José Mourinho. Le Barça affole également les compteurs et les "blaugrana" ne sont qu’à un petit point des Madrilènes.
La leçon des "galactiques". Les supporters du Real Madrid s’en souviennent encore. A cette époque, les joueurs se nomment les "galactiques". Et pour cause, Zinédine Zidane, Ronaldo, David Beckam ou encore Michael Owen écœurent tous leurs adversaires. Même le "grand" Barça va s’incliner contre ce surplus de talent. Le 10 avril 2005, Zidane ouvre le score. L’attaquant brésilien Ronaldo, puis Raul et Owen terminent le travail. Au-delà de la victoire (4-2), les Barcelonais ont surtout retenu la leçon de football reçue ce jour-là. Le meneur de jeu barcelonais, Xavi était déjà là à l’époque. Cinq ans plus tard, la pilule n’est toujours pas passée : "ces joueurs étaient meilleurs que nous et nous nous sentions impuissants".
Sur le premier but, Zidane marque mais se tape violemment la tête contre le poteau :
L’humiliation. Jour de fête "régionale" pour la Catalogne le 2 mai 2009. Le Barça donne une "fessée" au Real Madrid chez lui (6-2). Et comble de l’humiliation, les seuls drapeaux brandis dans le stade Santiago Bernabeu sont sang et or. Une seule équipe sur le terrain et une avalanche de buts : Thierry Henry inscrit même un doublé ce jour-là.
Pour le Clasico de lundi soir (21h), les hostilités sont ouvertes. Lionel Messi a ainsi récemment critiqué le Real en se servant de ce match : "depuis qu’on leur a mis 6-2 à Bernabeu, ils rêvent de revanche. Mais si on joue à notre niveau, je suis désolé, ils vont devoir encore patienter. Ça ne fait aucun doute, on va gagner".
Avec les commentaires en catalan :
Pour le titre. La saison 2006-2007 est extrêmement serrée jusqu’à la fin. Barcelone et Madrid finissent même ex-æquo au terme des 38 matches. Seule la différence des rencontres particulières permet de départager les deux équipes. A l’aller, le Real s’était imposé (2-0) à Bernabeu. Au retour au Nou Camp, les deux équipes réalisent un match incroyable (3-3). Avec ce match nul, les "blaugrana" abandonnent le titre à leur ennemi juré.
Pour se consoler, les supporters catalans se trouvent un nouveau chouchou. A seulement 19 ans, Lionel Messi marque trois buts pour son premier Clasico.
Les premiers buts de Messi dans un Clasico :
Le show Ronaldinho. Très rares sont les joueurs adverses qui peuvent se vanter d’avoir été applaudis dans l’enceinte mythique de Santiago Bernabeu. Avant Ronaldinho, seul Maradona avait été ovationné à Madrid. Le 19 novembre 2005, Ronaldinho est un "extra-terrestre". Le FC Barcelone s’impose (3-0) et le Brésilien marque un doublé. Sur les deux buts, "Ronnie" se joue des défenseurs madrilènes avec une facilité déconcertante. Peu après l’heure de jeu, le héros du match est remplacé. Pendant près d’une minute, les spectateurs se lèvent, sortent les mouchoirs blancs et saluent l’artiste.
Ronaldinho, applaudi, adulé... dans le stade du Real Madrid :
Le match du siècle. Tous les Madrilènes retiennent cette date en exemple. Ce jour d’avril 1995, le Real Madrid impose sa loi aux Catalans. Cette victoire fleuve (5-0) est "le match du siècle" pour tous les aficionados. Entraîné par Jorge Valdano, aujourd’hui directeur général du Real Madrid, l’équipe Madrilène possède une attaque de choc composée d’Ivan Zamorano, Michael Laudrup et Luis Enrique. Les Barcelonais, drivés par Johan Cruijff, pratiquent pourtant un football de rêve à cette époque. Mais les Hristo Stoichkov, Ronald Koeman, et autres Barcelonais sont complèteument dépassés pendant 90 minutes.
Zamorano, Laudrup, Luis Enrique,... une équipe de rêve :