Notre top 5 des France-Brésil

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EQUIPE DE FRANCE - Europe1.fr a listé pour vous les 5 plus beaux matches entre les deux équipes.

1. La consécration. Tous les superlatifs ont déjà été utilisé pour qualifier la performance des Bleus. Le 12 juillet, 1998, la France bat le Brésil (3-0) en finale de la Coupe du monde. Après un parcours parfait et une demi-finale stressante contre la Croatie, les Bleus retrouvent la Seleçao au Stade de France. Zinédine Zidane n'a pas encore marqué du Mondial mais il va se racheter. Deux fois. Deux coups de tête sur corner qui donnent une avance considérable aux Bleus à la mi-temps. Juste une petite frayeur pour les Bleus avec l'expulsion de Marcel Desailly à 25 minutes de la fin. Mais les joueurs d'Aimé Jacquet vérouillent le match et inscrivent même un troisième but en toute fin de match grâce à Emmanuel Petit. Pour ne pas paraphraser l'Equipe, autant le citer : "pour l'éternité".

Regardez un résumé de la finale :

2. La loterie mexicaine. La France de Michel Platini est sur un petit nuage. L’Euro 84 en poche, les Bleus arrivent au Mexique dans les meilleures conditions. En huitièmes, la France bat le tenant du titre, l'Italie et retrouve le Brésil en quarts. Le 21 juin 1986, le stade Jalisco de Guadalajara est plein à craquer. Il fait 35 degrés mais les deux équipes assurent quand même le spectacle. A cette période, le Brésil pratique un jeu qu'on appelle aujourd'hui le "football-samba". Les coéquipiers de Socrates ouvrent le score sur un très beau mouvement collectif. Mais juste avant la mi-temps, "Platoche" égalise. Malgré de nombreuses occasions, les deux équipes se neutralisent et se dirigent vers la terrible épreuve des tirs au but. Les chaussettes baissées, Platini se présente face à Carlos. Tout le monde pouvait rater son tir au but sauf lui. Et pourtant, le numéro dix envoie la balle au-dessus. Heureusement pour les Bleus, Joël Bats arrête le missile de Julio Cesar et Luis Fernandez finit le travail. La France est en demies.

Regardez un résumé de ce match mythique :

3. La leçon. Le 1er juillet 2006, la France retrouve une sélection brésilienne revancharde. La Seleçao n'a toujours pas oublié la finale perdue de 1998. Les Brésiliens démarrent fort mais n'arrivent pas à se procurer de réelles occasions. Ensuite, Zidane entre en action. Le numéro dix des Bleus signe certainement son plus beau match en équipe de France. Il ridiculise tous les Brésiliens les uns après les autres. A l'heure de jeu, c'est aussi lui qui adresse un caviar à Thierry Henry qui inscrit le seul but de la partie. Avec cette nouvelle victoire (1-0), la France devient la bête noire du Brésil en Coupe du monde. Les Bleus battront dans la foulée le Portugal avant de chuter en finale contre l'Italie. Quant à Zidane... gardons plutôt les images de ce match contre le Brésil.

4. La première. Le premier France-Brésil en Coupe du monde remonte à 1958, en Suède. Les Bleus alignent une attaque de rêve pour ce match : Just Fontaine, le meilleur buteur de tous les temps sur un seul Mondial (13 buts en 6 matches), joue aux côtés de Raymond Kopa, la star du Real Madrid. Mais en face, les Garrincha, Vava et autre Zagallo font tourner le ballon à merveille. La France s’incline (5-2) et découvre aussi un nouveau joueur : Pelé. A seulement 17 ans, le Brésilien passe un triplé aux Français. En finale, le "Roi" récidive et plante un doublé pour une victoire finale (5-2). La Seleçao remporte sa première Coupe du monde.

5. L’effet imprévisible. En 1997, l’Angleterre, le Brésil et l’Italie viennent défier les Bleus au Tournoi de France, sorte de préparation à la Coupe du monde. Plus personne ne se souvient que l’Angleterre a remporté ce mini-championnat mais tout le monde se rappelle du "missile" de Roberto Carlos. Après un round d'échauffement, les Brésiliens obtiennent un coup franc à plus de 35 mètres de la cage de Fabien Barthez. Aucun danger a priori... Roberto Carlos prend dix mètres d'élan et balance une "praline". Barthez reste scotché sur sa ligne. Et pour cause, la frappe semble bien à côté au départ du ballon. Mais avec un effet totalement imprévisible, le cuir revient dans le but. Barthez s'en rappelle encore.