CM 2010 - La Mannschaft et ses nombreux jeunes joueurs entrent en lice face à l'Australie.En toute discrétion, l'Allemagne a une nouvelle fois gagné le droit de faire partie des prétendants à la victoire finale dans cette dix-neuvième Coupe du monde. Souvent placés - vice-champion du monde en 2002, demi-finaliste en 2006, vice-champion d'Europe en 2008 -, jamais gagnants depuis l'Euro 1996, les Allemands seront à coup sûr de sérieux clients à l'occasion de ce nouveau rendez-vous international. Miroslav Klose et les siens espèrent en apporter la démonstration dès leur entrée en lice dans la compétition, ce dimanche face à l'Australie dans l'écrin somptueux du stade Moses Mabhida de Durban.Peu épargnée par les blessures lors de sa préparation, l'Allemagne a rallié l'Afrique du Sud en l'absence de René Adler, Simon Rolfes, Christian Träsch, Heiko Westermann et surtout Michael Ballack, contraint au forfait après avoir été touché à la cheville en finale de la Coupe d'Angleterre, le 15 mai dernier. C'est donc avec une moyenne d'âge légèrement supérieure à 25 ans que la sélection allemande s'apprête à disputer sa dix-septième phase finale de Coupe du monde. "Nous avons de jeunes joueurs, qui ont du talent. Notre potentiel est élevé. Tout le monde a travaillé dur. Nous avons une bonne équipe avec une volonté énorme. C'est pourquoi je suis optimiste sur le fait que nous puissions faire un bon tournoi. J'ai une confiance absolue en mon équipe", confiait récemment le sélectionneur Joachim Löw.Une Australie ambitieuseUn technicien qui ne se fait aucun doute quant à l'avenir radieux qui attend ses protégés: "C'est une équipe jeune et peut-être qu'elle atteindra son apogée dans quelques années. Le futur lui appartient." En attendant, l'Allemagne va devoir prouver sa compétitivité immédiate face à un adversaire qu'il ne va pas falloir prendre à la légère. "Leur entraîneur exige de l'organisation et de la discipline. Ils jouent avec une passion incroyable, une organisation incroyable et une structure défensive presque parfaite", a indiqué Löw en conférence de presse cette semaine. Pourtant, un autre résultat qu'une victoire serait perçu comme un échec de l'autre côté du Rhin. "Notre objectif pour ce premier match ne peut être que de gagner", a rappelé Lukas Podolski, taulier du haut de ses 73 sélections à 25 ans à peine. Car en face, l'Australie est loin de faire figure d'épouvantail dans un groupe D qui compte pour autres pensionnaires la Serbie et le Ghana. Les Socceroos entendent malgré tout jouer crânement leur chance, à l'instar de leur sélectionneur, le Néerlandais Pim Verbeek: "Je me nourris de défis et, étant des Pays-Bas, j'aime mettre à mal les Allemands." Le trait d'humour ne masque pourtant pas l'ambition d'une sélection qui aimerait reproduire la performance réalisée en 2006 et une courte défaite contre l'Italie (1-0) en 8e de finale. "On ne peut pas comparer notre équipe avec la sélection de 2006. Il y a de nouveaux joueurs et un nouvel encadrement technique. Les attentes sont bien plus hautes", a révélé le milieu de terrain Luke Wilkshire. Charge aux Allemands de ramener l'Australie sur terre.