L'équipe de France entamera, samedi à 9h35, heure française, sa tournée estivale qui va l'amener à affronter deux fois la Nouvelle-Zélande avant de rencontrer l'Australie en l'espace de deux semaines. A Dunedin, théâtre du premier volet de ce triptyque, les Bleus devront éviter de vivre un cauchemar.Un défi monstrueux. C'est ce qui attend le XV de France en cette fin de saison hexagonale. Les traditionnelles tournées de fin de saison dans l'hémisphère Sud s'avèrent rarement être une partie de plaisir pour les Français, et celle qui s'annonce à partir de samedi ne fera pas exception à la règle. Les hommes de Marc Lièvremont devront se frotter deux fois, à une semaine d'intervalle, aux mythiques All Blacks à Dunedin et à Wellington avant de s'envoler pour Sydney où il faudra en découdre avec l'Australie. Loin d'être une sinécure.Surtout quand on se réfère aux statistiques. En Nouvelle-Zélande, puisque c'est de cela qu'il s'agit en premier lieu, la France a évolué à 21 reprises. Le bilan se porte aujourd'hui à 18 défaites pour seulement 3 victoires. Peu flatteur ! La dernière visite sur les pelouses du pays au long nuage blanc s'est même soldée par le plus lourd revers jamais enregistré par les Tricolores (61-10). Le dernier succès des Bleus, lui, remonte déjà à presque 15 ans avec un 23-20 en 1994.Quasiment l'équipe-typeIl est donc évident que cette tournée n'est jamais un jeu d'enfant. Mais cette année, il y a une différence. Marc Lièvremont peut s'appuyer sur un groupe des plus compétitifs. Habituellement privée de ses titulaires en puissance en pareille occasion, l'équipe de France peut cette année compter sur ses meilleurs éléments.Et il faudra au moins ça pour venir à bout d'une équipe de Nouvelle-Zélande, certes remaniée, mais toujours aussi imposante. Les premiers pas sous la tunique frappée du Coq de Julien Dupuy, titulaire au poste de demi-mêlée, seront attendus. Le jeu proposé devra, en outre, répondre aux nombreuses attentes après un Tournoi des VI Nations des plus mitigé. Le combat s'annonce rude mais il faudra en passer par là pour construire une équipe compétitive en vue de la prochaine Coupe du Monde.