La double explosion lors du marathon de Boston, lundi, a fait au moins trois victimes et plus de cent blessés. Les auteurs des ces attentats ont choisi la fin de la course. Deux cents enquêteurs s'affairent depuis lundi soir pour trouver les responsables de ce drame. Ce n'est pas la première fois qu'un événement sportif est la cible de telles actions.
>>> EN IMAGES : La double explosion de Boston
Les JO de Munich en 1972. Des membres de Septembre noir, un groupe extrémiste palestinien, prennent en otages des athlètes et des officiels israéliens le 5 septembre 1972, à la fin de la première semaine des jeux Olympiques d'été de Munich. Ils réclament la libération de 232 de leurs compatriotes prisonniers en Israël. Ils tuent deux athlètes. Neuf autres Israéliens sont tués lors de l'intervention de la police allemande, avec cinq des huit preneurs d'otages et un policier.
L'IRA sème la panique pendant l'Euro 1996. L'Armée républicaine irlandaise (IRA) fait exploser un camion piégé en pleine compétition de football. Le 15 juin 1996, alors que l'Angleterre accueille l'Europe du foot pour l'Euro, le centre de Manchester ressemble à un champ de guerre. L'explosion fera plus de 200 blessés.
Les JO d'Atlanta en 1996. Un homme seul, Eric Robert Rudolph, fait exploser un engin artisanal dans le Parc olympique du Centenaire pendant un concert, le soir du 27 juillet. Une femme est tuée, cent onze personnes sont blessées. Un caméraman turc succombe à une crise cardiaque alors qu'il filmait la scène. Rudolph a affirmé avoir voulu protester contre l'avortement. Il était soupçonné de trois autres attentats à la bombe commis à Atlanta contre une discothèque fréquentée par les homosexuels, un immeuble de bureaux et une clinique.
La sélection irakienne de taekwondo enlevée en 2006. Depuis la chute de Saddam Hussein, l'Irak est devenu une zone de danger pour les athlètes, cibles de nombreux enlèvements ou meurtres. En mai, quinze sélectionnés et officiels de l'équipe nationale de taekwondo sont enlevés et n'ont jamais été retrouvés.
Le bus du Togo mitraillé pendant la CAN 2010. Deux officiels de la délégation du Togo et leur chauffeur angolais sont tués en Angola dans l'attaque de leur car. Le bus est mitraillé pendant de longues minutes à son passage dans l'enclave de Cabinda le 8 janvier, alors qu'il faisait route pour la Coupe d'Afrique des nations de football à Luanda. Deux joueurs sont grièvement blessés. L'attaque est revendiquée par les séparatistes du Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC). Le Togo ordonne à son équipe de rentrer au pays.