CM 2010 - L'Espagne se qualifie pour les quarts de finale, grâce à un but du néo Barcelonais.Et Eduardo craqua. Pourtant impérial dans son but, le gardien portugais a finalement dû s'avouer vaincu sur l'une des innombrables tentatives espagnoles, signée David Villa. Un but, un seul, qui permet à la "Roja" de décrocher son ticket vers les quarts de finale, une juste récompense après un match largement dominé (1-0). Cristiano Ronaldo, invisible sur le terrain, et les siens n'auront en effet fait que défendre, insuffisant pour barrer la route à l'Espagne, qui affrontera le Paraguay pour une place dans le dernier carré.Une qualification méritée, tant la "Furia Roja" s'est appliquée à construire patiemment ses attaques, autour d'une défense lusitanienne parfaitement regroupée. Meilleure défense de la compétition, le Portugal avait en effet décidé de poser les barbelés devant l'excellent Eduardo, sans doute le meilleur gardien du Mondial, et d'attendre sa chance, que ce soit en contre, ou sur coup-franc. Une tactique qui a bien failli fonctionner lors de la première période, mais la frappe de Tiago (20e) et la tête d'Hugo Almeida (39e) ne trompent pas la vigilance de Casillas.Villa rayonne, Ronaldo joue seulDes occasions que l'on ne verra pas en seconde période, hormis peut-être ce ballon contré par Puyol (52e), tant le jeu portugais va se déliter, au fur et à mesure que la star, Cristiano Ronaldo, s'enfonçait dans l'individualisme forcené. La véritable étoile de la rencontre était en fait dans le camp d'en face, et se nommait David Villa. L'ancien Valencian, pourtant déporté sur la gauche, a en effet éclaboussé la rencontre de sa classe, bien aidé par le délicieux métronome, Xavi, au milieu de terrain. C'est d'ailleurs sur une exquise talonnade du lutin barcelonais que son futur coéquipier va marquer le seul but de la rencontre, non sans avoir vu son premier tir repoussé par Eduardo (1-0, 63e). Le néo Catalan en est désormais à quatre buts dans la compétition, co-meilleur buteur avec Vittek et Huiguain. Une juste récompense tant "El Guaje" porte sur ses épaules le front offensif ibère, un peu lâché par un Fernando Torres en manque de rythme. Toujours est-il que le dernier carré est désormais à portée de fusil, le Paraguay semblant en dessous du niveau de cette "Roja" là.