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À quoi vont ressembler les Jeux olympiques d'hiver de 2030 ?

Cyrille de la Morinerie - Mis à jour le . 2 min

38 ans après les Jeux d’Albertville, la France va de nouveau organiser des Jeux d’hiver. Mais contrairement aux précédents JO de 1992 d’Albertville qui étaient très compacts, les épreuves vont cette fois se dérouler dans toutes les Alpes françaises. De nombreux défis attendent le comité d'organisation.

C’est le grand jour pour Edgar Grospiron. C’est ce mardi après-midi que le comité d’organisation d’Alpes 2030 va être officiellement lancé. Le rendez-vous est donné à Lyon au Groupama Stadium. Comme annoncé, Edgar Grospiron va être investi à la tête des Jeux.

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Mais les défis s’annoncent très nombreux pour l’ancien champion olympique de ski de bosses. Il va falloir organiser ces Jeux dans moins de 5 ans avec un budget restreint et une zone très large.

Quatre zones de compétition

38 ans après les Jeux d’Albertville, la France va de nouveau organiser des Jeux d’hiver. Mais contrairement aux précédents JO de 1992 d’Albertville qui étaient très compacts, les épreuves vont cette fois se dérouler dans toutes les Alpes françaises.

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Il y aura quatre zones de compétition : de Nice, où une patinoire devrait être construite pour accueillir les épreuves de hockey sur glace, curling et patinage artistique, au Grand Bornand où se déroulera le biathlon, soit 550 kilomètres de distance.

"On va être le plus beau pays du monde"

95% des sites sont déjà existants. Il y aura d’ailleurs plusieurs villages olympiques. Malgré la distance importante entre les sites et les polémiques concernant l’écologie, la légende Marielle Goitschel, double championne olympique de ski alpin est très enthousiaste.

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"C’est formidable et en plus, il y a tout ! Il y a la piste de bobsleigh à La Plagne, des camps d’entraînement dans toutes les Alpes notamment à Val Thorens etc. Et ça va rapporter au niveau du ski et de l’image pour la France. De nouveau, on va être le plus beau pays du monde", assure-t-elle.

La question de la neige

De quoi faire taire les doutes sur le manque de neige en station : "Moi, je suis écolo, je trie mes poubelles et j’apprends à mes arrières petits-enfants à faire la même chose. Effectivement, il y a de la neige artificielle mais pas tant que ça. Là où les épreuves vont se dérouler il y a de la neige, cette année il y a de la neige", argumente la championne.

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"Et regardez : en 1964 à Innsbruck, quand on fait notre doublé avec Christine, il n’y avait pas de neige. La neige a été amenée par les Autrichiens de l’armée qui avait des godets comme ceux qui récoltent le vin. Mais on ne va pas arrêter le ski quand même ! C’est un marché gigantesque le ski !", complète-t-elle.

Le maire de Méribel au soutien de Val d’Isère

Méribel, qui a été choisie avec Courchevel pour accueillir la descente, est prête, annonce sur Europe 1 son maire Thierry Monin. "On est très serein. On a organisé les Jeux de 1992, les championnats du monde avec la descente femme en 2023, et puis on sera prêt si on accueille le ski de fond lors des Jeux paralympiques. Les aménagements à faire seront très sobres. Nous sommes très contents, ce sera une belle vitrine pour les Alpes françaises", a-t-il affirmé.

Concernant le ski alpin, Val d’Isère espère être intégré au projet. Pour Marielle Goitschel, ce n’est pas possible que la mythique station dont elle est originaire y échappe. Le maire de Méribel apporte également son soutien à son grand voisin connu pour sa mythique piste "la Face de Bellevarde" : "Val d’Isère est historiquement une grande station pour organiser les compétitions de ski et si nous pouvions partager des épreuves, cela serait avec un immense plaisir", conclut-il.

Objectif : organiser des jeux sobres en utilisant le moins possible les canons à neige et en respectant un budget serré de deux milliards d’euros.