Le président du Real Madrid, Florentino Pérez, prend la défense de son attaquant. Jeudi, il a insisté sur le droit à "la présomption d'innocence" de Karim Benzema et a fustigé ceux "qui l'ont déjà jugé". "Karim doit bénéficier, comme nous tous, de ce droit fondamental, la présomption d'innocence", a déclaré Florentino Pérez au cours d'une conférence de presse.
"Certaines personnes se sont mal conduites". Karim Benzema, qui risque une peine maximum de cinq ans de prison, est mis en examen dans l'affaire du chantage à la "sex-tape" exercé à l'encontre de son coéquipier des Bleus, Mathieu Valbuena. "Je crois que certaines personnes se sont très bien comportées, comme Nicolas Sarkozy et d'autres moins bien et l'ont déjà jugé, des personnes très importantes et qui, selon moi, se sont plutôt mal conduites", a-t-il ajouté, faisant apparemment référence au Premier ministre Manuel Valls. Benzema "ne mérite pas d'être condamné avant d'être jugé", a-t-il conclu.