Vendredi soir, l'équipe de France de football est allée battre l'Islande sur son terrain (1-0), dans un match qui compte pour les qualifications à l'Euro 2020. Les Bleus se sont imposés grâce à un penalty d'Olivier Giroud, suite à une faute commise sur Antoine Griezmann à l'heure de jeu. Sur Europe 1, l'ancien international Alain Roche et les journalistes de Libération et de So Foot, Grégory Schneider et Javier Prieto Santos reviennent, autour de Lionel Rosso, sur la piètre performance des Français, malgré la victoire.
"Ce match, je l'ai vu 4.000 fois"
"Depuis que Deschamps est là, j'ai l'impression de voir le même match des Bleus avec des débuts poussifs puis finalement un but. Ce match, je l'ai vu 4.000 fois", regrette Javier Prieto Santos. La première mi-temps de l'équipe de France a en effet été très terne. Les deux équipes sont rentrées au vestiaire sur un score nul et vierge à l'issue de 45 minutes très fermées.
"On n'a jamais vu un match abouti de l'Equipe de France depuis que Deschamps est arrivé, sauf contre l'Albanie il y a un mois", renchérit Alain Roche. Si l'équipe a rendu une pâle copie, il faut toutefois relever la bonne deuxième mi-temps d'Antoine Griezmann. Sans être brillant, le Français a porté ses coéquipiers en seconde période en étant impliqué sur presque toutes les phases offensives. C'est d'ailleurs lui qui provoque le penalty qui amène le but d'Olivier Giroud (66ème).
"Ce qu'on a vu ce soir est triste"
Malgré ce match très pauvre en qualité de jeu, il n'y a pas de quoi s'inquiéter outre-mesure estime Grégory Schneider. Le journaliste de Libération explique : "Ce qu'on a vu ce soir est triste mais ce n'est absolument pas annonciateur. Deschamps ne voit pas plus loin que le prochain match. Donc ce soir, il va être content alors que nous, on a vu une purge ! Ce n'est pas son problème".
Rendez-vous lundi pour ce qui pourrait s'apparenter à la finale du groupe contre la Turquie. Le vainqueur aura en effet de grandes chances de terminer premier du groupe H.