On entend les vélos claquer sur les pavés. Six coureuses de la FDJ préparent la reine des classiques et traversent différents secteurs pavés. Une découverte pour Clara Capponi. "Ça tremble, ça tape. Tu te trouves un coup sur un pavé, un coup sur un trou, c'est l'enfer mais ça va être une des plus belles journées de notre vie donc c'est cool". Pour cette 3ème édition de Paris-Roubaix Féminin, le parcours s'étend sur environ 150 kilomètres entre Denain et Roubaix, dont une trentaine de kilomètres sont pavés.
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"On subit beaucoup"
Marie Le Net participe à "l'Enfer du Nord" pour la troisième fois. Alors, elle donne quelques conseils : "On est un peu tétanisées au niveau des bras parce qu'il faut réussir à maintenir son guidon, réussi à le stabiliser. Je dois l'avouer, ce n'est pas le meilleur sentiment niveau corporel, on subit beaucoup et quand on arrive sur la route, c'est un soulagement... Sauf que ça recommence quelques kilomètres plus tard mais ce n'est pas grave."
Mais l'expérience ne suffit pas pour espérer remporter la mythique course. Il ne faut jamais oublier le facteur chance, et Marie Le Net en a pleinement conscience. "Il faut savoir éviter les chutes, mais aussi les crevaisons".