Karim Benzema refuse que son avenir en Bleus soit réglé dans les prochains jours. L'attaquant, fragilisé par sa mise en examen dans l'affaire de chantage présumé à la sextape, a demandé mardi à la Fédération française (FFF) d'attendre que la justice se prononce avant d'éventuellement l'écarter de l'équipe de France.
"Justice". "Il y a une justice, il faudrait voir la justice avant de faire quoi que ce soit", a réagi Benzema mardi après avoir inscrit un triplé avec le Real Madrid contre Malmö en Ligue des champions.
"Je me concentre sur mon club". "Ça regarde le président, l'équipe de France et puis tout le reste. Je suis bien à Madrid et on verra. (...) Je me concentre sur mon club", a ajouté l'international français. Interrogé sur ses récentes prestations convaincantes (triplé en C1 et doublé en championnat) il a répondu : "ce qui me fait du bien, c'est de reprendre le football, les entraînements, d'avoir cette sensation avec le public, fouler la pelouse. Les buts c'est toujours bien, mais je retiens la qualité du jeu à chaque fois, donc je suis content, j'espère que ça va continuer". "Les histoires, depuis tout petit j'en ai. Je ne me focalise que sur mon football, on peut raconter pas mal de choses sur moi comme à chaque fois mais je suis bien ici. Je ne calcule que le football et les gens qui m'aiment. Le reste, ce n'est pas mon problème", a-t-il insisté.
Décision jeudi. La Fédération française de football, partie civile dans ce dossier, devrait prendre position sur le cas Benzema lors d'une conférence de presse de son président Noël Le Graët jeudi, à deux jours du tirage au sort de l'Euro-2016 qui déterminera les adversaires des Bleus en phase de groupes.